Pleyel Ignace

Pleyel (1757-1831). Biographie

Pleyel Ignace (1757-1831) compositeur célèbre, né en 1757 [ndlr : le 18 juin], à Ruppersthal, petit village à quelques lieues de Vienne, fut le vingt-quatrième enfant du maître d’école de ce lieu, et d’une jeune dame de haute naissance, que cette union disproportionnée avait fait déshériter par ses parents. La mère d’Ignace Pleyel perdit la vie en la lui donnant ; Martin Pleyel se remaria, eut quatorze autres enfants de sa seconde femme, et mourut à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans. Élevé comme on l’est en Allemagne, Pleyel apprit les éléments de la musique en même temps que ceux de sa langue. Ses dispositions pour cet art se manifestèrent de bonne heure et parurent assez remarquables pour qu’on l’envoyât à Vienne, où il étudia le piano sous la direction de Vanhall.

Pleyel Ignace

Jusqu’à l’âge de quinze ans, il n’eut point d’autre maître ; mais à cette époque (vers 1772), le comte Erdoedy, grand seigneur hongrois, le prit en affection, et le fit entrer chez Joseph Haydn, dont il devint à la fois l’élève et le pensionnaire. Le Mécène généreux s’était chargé d’acquitter le prix de sa pension, qui était de cent louis par an, somme considérable pour ce temps. Cinq années se passèrent, pendant lesquelles Pleyel se livra avec assiduité aux études que lui faisait faire le grand artiste. Une circonstance singulière faillit rompre la bonne intelligence qui régnait entre le maître et l’élève. Lorsque Haydn avait terminé un ouvrage nouveau, il avait l’habitude de le laisser pendant un temps plus ou moins long avant de le revoir, pour y faire les corrections qu’il jugeait nécessaires. Or, il arriva qu’ayant eu quelques chagrins de cœur, ce grand musicien se sentit entraîné à composer un œuvre de six quatuors qui étaient tous dans le mode mineur. Suivant sa coutume, il en laissa le manuscrit sur son piano, et oublia complètement les idées renfermées dans cet ouvrage, comme cela lui arrivait quand il avait écrit quelque chose. Quelque temps après, il voulut revoir cet œuvre, dont il avait bonne opinion ; mais ce fut en vain qu’il le chercha : le manuscrit avait disparu, et jamais Haydn ne le revit. Pleyel seul vivait dans l’intimité de son maître ; Haydn ne douta pas qu’il ne fût l’auteur de ce larcin, et longtemps il conserva cette opinion, malgré les protestations de son élève. Enfin, le dévouement sincère de celui-ci convainquit Haydn de son injustice ; il rendit son amitié à Pleyel, et le regret seul d’avoir perdu un de ses plus beaux ouvrages resta dans son souvenir. Ce qui ajoute à la singularité de cette anecdote, c’est que le voleur ne tira aucun parti du trésor qu’il avait dérobé : jamais ces quatuors n’ont vu le jour.
Pleyel était près d’atteindre sa vingtième année ; il avait à peu près achevé ses études, lorsque Gluck fit un voyage à Vienne, en 1776, après avoir fait représenter son Alceste à Paris. Peu de jours après son arrivée, il alla voir Haydn, qui lui fit entendre son quatuor en famineur, récemment achevé. Une si belle composition ne pouvait être entendue avec indifférence par le restaurateur de la tragédie lyrique : il lui donna des éloges. Alors Haydn lui demanda la permission de lui faire entendre un morceau de celui qu’il appelait son élèvefavori. Cet essai du talent de Pleyel fut loué par Gluck, qui lui dit : « Mon jeune ami, maintenant que vous avez appris à mettre des notes sur le papier, il ne vous reste plus qu’à apprendre à en effacer. »
En 1777, Pleyel sortit de chez Haydn pour se rendre auprès de son protecteur, le comte Erdœdy, qui le nomma son maître de chapelle. Mais, bien que cette position offrît quelque agrément au jeune musicien, il était préoccupé d’un vif désir de visiter l’Italie. Le comte s’opposa d’abord à ce voyage ; mais cédant enfin à ses sollicitations, il lui fournit les moyens de l’entreprendre, et Pleyel partit pour Naples. Déjà son talent pour la musique instrumentale s’était révélé par la composition de son premier œuvre de quatuors, où l’on remarque une facilité naturelle, des chants heureux, et une matière tout individuelle. Par une singularité assez remarquable Haydn, dans les leçons qu’il lui avait données pendant cinq ans, ne lui avait jamais parlé du rythme musical, et ne lui avait pas fait remarquer qu’il y eût des règles concernant la symétrie des phrases. Ce fut dans cette ignorance que Pleyel écrivit son premier œuvre. Son instinct musical lui avait fait trouver ce rythme nécessaire ; mais une faute lui étant échappée à cet égard dans un menuet, il apprit, par les observations critiques d’un ami, l’existence des principes qu’il avait ignorés jusqu’alors.
Arrivé en Italie, Pleyel se lia avec tous les artistes célèbres qui brillaient à cette époque, ou qui se sont illustrés quelques années après. Cimarosa, Guglielmi, Paisiello devinrent ses amis. Son goût se forma par les occasions qu’il eut d’entendre des chanteurs tels que Marchesi, à Milan, Guadagni, à Padoue, la Gabrielli, Pacchierotti, et beaucoup d’autres. Nardini vivait encore et avait conservé son talent : Pleyel eut le plaisir de l’entendre et l’admira. Il connut aussi Pugnani et beaucoup d’autres grands artistes qui faisaient alors la gloire de l’Italie. A Naples, il fut présenté au roi, qui l’accueillit avec bonté, et lui demanda des morceaux pour une sorte de lyre dont il jouait quelquefois. Pleyel satisfit à son désir et en écrivit plusieurs. Bien que la nature de son talent le portait vers la musique instrumentale, il eut aussi la fantaisie d’essayer ses forces sur la scène, et il composa, pour le grand théâtre de Naples, une Ifigenia qui eut du succès, et qui fut traduite plus tard en allemand. La partition manuscrite allemande se trouve à Offenbach, chez André, qui en a publié un joli rondeau avec récitatif dans sa collection d’airs arrangés pour le piano. De retour en Allemagne, en 1781, Pleyel y resta peu de temps. Tout occupé du souvenir de l’Italie, il voulait revoir cette terre classique des douces mélodies ; l’année suivante, il satisfit ce désir et se rendit à Rome. Ce second voyage fut moins long que le premier. Richter (François-Xavier), maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg, était alors âgé de soixante-quatorze ans ; il sentait le besoin d’être aidé dans ses fonctions : on offrit à Pleyel la place de maître de chapelle adjoint, avec la survivance : il l’accepta, et vint prendre possession de son emploi en 1783. Sa nouvelle position l’obligeait à écrire de la musique d’église : il composa plusieurs messes et des motets qui furent goûtés ; malheureusement toutes ces compositions furent consumées dans un incendie. Les dix années qui s’écoulèrent depuis 1783 jusqu’en 1793 furent l’époque de la vie de Pleyel où il produisit la plus grande partie de ses ouvrages. Ses quatuors de violon et ses sonates de piano acquirent une vogue dont il y a peu d’exemples. Les éditions de ces ouvrages se multiplièrent à l’infini, et les exemplaires en furent répandus avec une profusion inouïe à Vienne, à Berlin, à Leipsick, à Paris, à Londres et en Hollande. Vers 1793, la réputation de Pleyel éclipsait celle de tous les autres musiciens, et l’on ne voulait pas entendre d’autre musique que la sienne. Il avait aussi composé des symphonies ; bien que sa musique n’eût pas de proportions assez grandes pour ce genre, elles avaient eu du succès, à cause des mélodies agréables qui y étaient répandues, et de leur facile exécution.
Il existait à Londres, depuis plusieurs années, un concert hebdomadaire connu sous le nom de Professional Concert : plusieurs artistes et amateurs distingués s’étaient associés pour soutenir cet établissement. En 1791, Salomon, violoniste qui jouissait d’une assez grande réputation, imagina de donner par souscription douze grands concerts à la salle de Hanover-square, et pour lutter avec avantage contre le Professional Concert, il engagea Haydn à lui donner une grande symphonie nouvelle pour chaque soirée. Haydn se rendit en effet à Londres : on sait quel effet produisirent ces beaux ouvrages, le succès qu’avait obtenu l’entreprise de Salomon engagea ce musicien à la continuer l’année suivante. Les administrateurs du Professional Concert comprirent alors la nécessité d’opposer à leur compétiteur un attrait de curiosité qui pût ramener les amateurs à leurs séances musicales, et Pleyel fut engagé à se rendre à Londres, vers la fin de 1791, pour y écrire quelques symphonies. Le premier concert fut donné le 13 février 1792. Le succès de la musique de Pleyel fut prodigieux. Il s’était surpassé et s’était montré digne de lutter avec son illustre maître. Les symphonies étaient au nombre de trois ; il s’en trouvait une en mi bémol qui a été surtout signalée comme un ouvrage excellent. Malheureusement le Professional Concert fut dissous quelques années après, la bibliothèque dispersée, et les symphonies, dont Pleyel n’avait pas gardé de copies, furent perdues pour toujours. Son engagement de Londres avait été fait moyennant deux cents livres sterling ; cette somme, réunie à quelques économies, permit à Pleyel d’acheter une propriété à quelques lieues de Strasbourg. Richter avait cessé de vivre, le 12 septembre 1789, et Pleyel lui avait succédé, avec le titre et les avantages de premier maître de la cathédrale de Strasbourg ; mais la révolution, qui venait d’éclater, amena bientôt l’anéantissement du culte catholique. Pleyel perdit son emploi et se retira dans la propriété qu’il avait acquise. On ne l’y laissa pas tranquille. La place qu’il avait occupée pendant longtemps le rangeait dans la classe de ceux qu’on appelait alors aristocrates. Sept fois il fut dénoncé dans l’année 1793 ; il ne put se soustraire à la mort que par la fuite. Le besoin de revoir sa famille l’ayant ramené chez lui, il y fut arrêté au milieu de la nuit, et conduit à Strasbourg devant les officiers municipaux. Interrogé sur ses opinions, il protesta de son civisme ; mais on exigea, pour preuve de sa sincérité, qu’il écrivît la musique d’une sorte de drame pour l’anniversaire du 10 août, dont un septembriseur avait composé les paroles : il fallait obéir. Pleyel ayant demandé la permission de retourner chez lui, pour y travailler plus à l’aise, elle lui fut accordée ; mais il resta sous la garde de deux gendarmes et du poète, qui lui donnait ses instructions. Après un travail non interrompu pendant sept jours et sept nuits, l’ouvrage fut achevé, et l’auteur retourna à Strasbourg pour en diriger l’exécution. Il y avait employé sept cloches sur les tons de la gamme ; ces cloches, qui avaient été tirées de plusieurs églises, furent suspendues dans la coupole de la cathédrale. Le premier son qu’elles rendirent fut un accord parfait qui produisit un effet si extraordinaire, que Pleyel s’évanouit. Les habitants de Strasbourg ont gardé le souvenir de ce bel ouvrage, dont la partition se conserva dans la famille du compositeur. Dégoûté par cet évènement du séjour de la province, Pleyel vendit sa propriété et se rendit à Paris avec sa femme et ses enfants, au commencement de 1795.

Le succès toujours croissant de sa musique lui fit concevoir le projet d’en tirer lui-même les bénéfices qu’elle procurait aux marchands, et de s’en faire lui-même l’éditeur. Il établit donc une maison de commerce de musique, à laquelle il ajouta plus tard une fabrique de pianos. Ces établissements prospérèrent ; mais les soins qu’ils exigeaient détournèrent insensiblement Pleyel de la composition, et, longtemps avant sa mort, il cessa d’écrire. Toutefois, il avait composé douze quatuors qui n’ont point été publiés, mais qui, suivant l’opinion de Dussec, d’Onslow et de plusieurs autres artistes distingués, sont supérieurs aux premiers, sous le rapport de la facture.
Après une carrière si laborieuse, Pleyel s’était retiré loin de Paris, dans une propriété où il se livrait à ses goûts pour l’agriculture. Il y vivait heureux, quand la révolution de juillet, en lui donnant des inquiétudes pour sa fortune, vint troubler sa vieillesse. Déjà sa santé était fort affaiblie ; ses maux augmentèrent, et après trois mois de souffrances continuelles, il cessa de vivre, le 14 novembre 1831, à l’âge de soixante-quatorze ans. Il s’était marié en 1788, et avait eu plusieurs enfants, dont quelques-uns sont morts jeunes.
Si la soif de renommée était le premier besoin de l’artiste ; s’il n’y avait pour lui, dans la culture de son art, une aspiration plus élevée, plus pure que cette satisfaction d’amour-propre qui résulte de la faveur publique ; enfin, si, suivant l’expression d’un ancien, il ne chantait pour les Muses et pour lui, il y aurait quelque chose de pénible dans le spectacle du naufrage de tant de réputations créées par un caprice de la mode, et qu’un autre caprice anéantit. Heureusement la plus vive jouissance du poète, du grand peintre et du musicien réside dans la production consciencieuse des œuvres de son talent, et cette jouissance l’indemnise avec usure des chagrins qui peuvent l’assaillir. La renommée ne s’attache guère qu’au mérite réel ; mais l’engouement dévore ceux qu’il semble caresser. Eh ! qui excita jamais plus d’engouement que Pleyel ? Quel autre a joui d’une réputation plus universelle, d’une domination plus absolue dans le domaine de la musique instrumentale ? Pendant plus de vingt ans, il n’est pas d’amateur ni de musicien qui ne se soit délecté des inspirations de son génie ; point de lieu si écarté où ses compositions n’aient été connues ; point de marchand de musique dont il n’ait fait la fortune. Reproduite sous toutes les formes par les spéculations du commerce, sa musique occupait les loisirs de l’élève le plus inexpérimenté comme de l’artiste le plus habile. Mais il n’y a rien dont l’usage immodéré n’enfante le dégoût : Pleyel en fit la triste expérience. Les ingrats qui lui étaient redevables de tant de plaisirs se fatiguèrent d’encenser toujours la même idole, et l’hommage exclusif qu’ils lui avaient rendu finit par faire place au délaissement le plus absolu. La modestie de l’artiste se plia peut-être trop facilement à ce changement de fortune ; fatigué de succès, il ne fit point usage de ce qui lui restait de forces pour en obtenir de nouveaux ; d’autres travaux occupèrent sa vie, des talents plus jeunes se produisirent, et bientôt une génération nouvelle s’éleva, qui ne s’informa point d’un homme à qui une autre génération avait dû ses délices.
Il faudrait faire aujourd’hui beaucoup de recherches pour découvrir les compositions originales de Pleyel parmi les nombreux arrangements qu’on en a faits : on se contentera d’indiquer les principaux ouvrages.

  • I. SYMPHONIES A GRAND ORCHESTRE, au nombre de vingt-neuf, savoir : n°1 (en ut) ; Vienne, Artaria ; n°2, en forme de sérénade, op. 6 ; Offenbach, André ; nos 3, 4 et 5, op. 12 ; ibid. ; nos 6, 7, 8, op. 14 ; ibid. ; n° 9, en forme de sérénade, op. 20 ; ibid. ; nos 10, 11, 12, op. 37 ; ibid. ; nos 13, 14, 16, op. 29 ; ibid. ; nos 17, 18, 19, op. 30 ; ibid. ; nos 20, 21, op. 33 ; ibid. ; n° 22, op. 38 ; ibid. ; n° 23, op. 62 ; ibid. ; n° 24, op. 68 ; ibid. ; n° 25, op. 75 ; ibid. ; n° 26 ; Paris, Pleyel ; nos 27, 28, 29 ; Paris, Imbault. De nouvelles éditions de ces symphonies ont été faites à Paris chez Imbault, Pleyel et Sieber.
  •   II. septuoRs, SEXTUORS ET qUINTEttes. 1° Septuor pour deux violons, alto, violoncelle, contrebasse et deux cors ; Paris, Sieber. 2° Sextuor pour deux violons, deux altos, violoncelle et contrebasse, op. 37 ; ibid., et Offenbach, André. 3° Quintettes pour deux violons, deux altos et violoncelle, livres 1, 2, 3, 4 et 5 ; Paris, Sieber. Toutes les autres compositions du même genre, publiées sous le nom de Pleyel, ne sont que des arrangements de ses autres ouvrages.
  •   III. QUATUORS. 4° Quatuors pour deux violons, alto et violoncelle, au nombre de quarante-cinq, divisés dans les œuvres 1, 2, 3, 4, 5, 6 (renfermant douze quatuors en quatre livraisons, dédiées au roi de Prusse), et 7. Tous ces quatuors ont été imprimés dans les principales villes de l’Europe. Les autres œuvres de quatuors sont arrangés d’après d’autres compositions. On a arrangé les premiers en quatuors pour clavecin, pour flûte, clarinette, etc. 5° Six quatuors pour flûte, violon, alto et basse, op. 56, livres 1 et 3 ; Offenbach, André.
  •   IV. TRIOS. 6° Trios pour violon, alto et basse, op. 11 ; Offenbach, André. 7° Trios pour deux violons et violoncelle, livres 1, 2 et 3 ; Paris, Pleyel, Vienne, Offenbach, etc.
  •   V. concertos. 8° Concertos pour violon, nos 1 et 2 ; Paris, Sieber, Vienne, Mollo, etc. 9° Concertos pour violoncelle, nos 1, 2, 3, 4 ; Paris, Sieber, Janet, Pleyel. 10° Symphonie concertante pour violon et alto, op. 35 ; Offenbach, André. 11° Idem pour deux violons, op. 57 ; ibid. 12° Idem pour violon, alto et basse, op. 59 ; Paris, Naderman. 13° Quatrième idem pour deux violons, alto, violoncelle, flûte, hautbois et basson ; Paris, Pleyel. 14° Cinquième idem pour flûte, hautbois, cor et basson, ibid. 15° Idem pour piano et violon, nos 1 et 2 ; ibid.
  •   VI. DUOS. 10° Duos pour deux violons, livres 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ; Paris, chez tous les éditeurs. 17° Duos pour violon et violoncelle, op. 12 ; ibid. ; 18° Duos pour vioton el alto, op. 30 ; Paris, Pleyel. Une multitude d’autres œuvres de duos ont été publiés sous le nom de Pleyel, mais ils sont arrangés d’après d’autres compositions, ou sont reproduits sous d’autres numéros.
  •   VII. musique de PIANO. 19° Concertos pour piano, nos 1 et 2 ; Paris, Vienne, Offenbach, etc. 20° Sonates pour piano, violon et basse, op. 14, livres 1 et 2, op. 15, 16, livres 1 et 2, op. 23, 24, 29 ; grandes sonates idem, op. 31, 32, 33, 34, chez tous les éditeurs de musique. Tous les œuvres de sonates pour ces instruments qui portent d’autres numéros, sont des répétitions ou des arrangements. 21° Six sonates progressives pour piano et violon, op. 27 ; Paris, Pleyel. 22° Six idem, op. 28 ; ibid. . Dans le grand nombre d’autres morceaux qui ont paru sous le nom de Pleyel, il est presque impossible de distinguer ceux qui sont originaux de ceux qui ne sont que des extraits ou des arrangements : aucun compositeur n’a fourni la matière d’autant de fraudes commerciales de tout genre.

François-Joseph Fétis

 

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