Nus Académiques. Anatomie artistique

Nus académiques

François-André Vincent - Homme de face, 1772

 

François Boucher - Homme couché sur son bras droit, 1735

 

Jean-Baptiste Isabey - Homme assis, février 1789

 

Jean-Marc Nattier - Deux lutteurs

 

Jean-Baptiste de Champaigne - Homme portant
une base de colonne et tenant une draperie, 1673

 

Paul Barbier - Homme debout penché vers la gauche, 1782

Nu masculin assis (étude pour le tableau de L’Enfer), Franz von Stuck.
Nus académiques
4 novembre 2010 – 31 janvier 2011
Galerie des beaux-arts
Dessins de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture.
De Mignard et Largillierre à Boucher et Gros (1664-1790)
Collection de l’E.N.S.B.A de Paris

Horaires
Exposition ouverte tous les jours de 11h à 18h,
sauf le mardi et les jours fériés.
Renseignements et réservations

Académie royale de Peinture et de Sculpture
C’est à Lebrun, aux frères Testellin et à Juste d’Egmont qu’appartient l’initiative de cette fondation ; elle fut administrée à l’origine par douze artistes qui reçurent le titre d’ »Anciens ». L’École académique ayant été ouverte le jour même de la fondation de la nouvelle société (1er février 1648), les douze anciens acceptèrent de professer à tour de rôle, chacun pendant un mois. L’École offrait aux jeunes la faculté de dessiner d’après nature et leur assurait les leçons de maîtres tels que Lebrun, Errard, Bourdou, Sarrazin, Michel Corneille, Lesueur. Pendant l’Académie eut à lutter contre l’ancienne maîtrise des peintres et des sculpteurs, qui prit alors le nom d’Académie de Saint-Luc et se prévalait de son privilège d’interdire de peindre et de sculpter à ceux qui n’appartenaient pas à la corporation. Mais, en 1655, des lettres patentes accordent à la compagnie le droit de se nommer Académie royale et décrètent que ses membres seuls pourront être peintres ou sculpteurs du roi ou de la reine. Mazarin prend le titre de protecteur ; une pension de 1000 livres est accordée à l’Académie. En 1663, Colbert porte la pension à 4000 livres, et l’Académie obtient officiellement sa constitution définitive et la confirmation en bloc de tous ses privilèges. L’Académie s’installa d’abord au Louvre (1656-1661), puis au Palais-Royal (1661-1692), et enfin de nouveau au Louvre, et la galerie d’Apollon renferma les morceaux de réception des membres de l’Académie. En effet, jusqu’à la suppression de l’Académie, le 8 août 1893, on n’était pas nommé Académicien d’emblée ; un stage était imposé aux candidats. On était tout d’abord agréé, puis pour d’agréé passer académicien, il fallait exécuter une œuvre dont le sujet était indiqué par l’Académie et sur le vu de laquelle on était définitivement reçu membre de la compagnie. Après plusieurs essais, en 1667 s’ouvrit la première exposition que l’on considère comme la première Salon de peinture ; les expositions se continuèrent ainsi à des intervalles irréguliers jusqu’à la Révolution, mais elles ne comprenaient que des œuvres des membres de l’Académie. Les livrets ne commencèrent à être imprimés qu’à dater de 1673.


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