Don Carlos

Troisième et quatrième acte

Le troisième acte est en partie consacré à un ballet allégorique. La comtesse Eboli, qui aime aussi don Carlos, surprend le secret des amants et sa jalousie la porte à les perdre tous deux. Elle s’empare d’une cassette contenant le portrait de l’infant, et la fait parvenir au roi. Il y à la fin de cet acte une procession de moines conduisant au supplice des victimes du tribunal de l’inquisition. C’est le tableau obligé dans un sujet espagnol. Les auteurs n’y ont pas manqué : M. Verdi non plus. Ce dernier nous semblait cependant avoir peu de goût pour les bûchers, puisqu’il a préféré faire mourir de ses blessures sa Giovanna d’Arco, au siège de Compiègne et dans les bras du dauphin, son amant. (Voyez Giovanna d’Arco.) Viennent ensuite des députés flamands, qui exposent les plaintes de leurs  compatriotes. Don Carlos réclame, l’épée à la main, le gouvernement du Brabant et des Flandres. Philippe II résiste et fait conduire en prison son fils désarmé. L’émotion est générale.

Au quatrième acte, Elisabeth se plaint du vol dont elle a été victime ; le portrait de l’infant lui avait été donné alors qu’il était son fiancé ; mais le roi l’accable de paroles amères. LA princesse Eboli est épouvantée du mal qu’elle a fait ; elle court se jeter aux pieds de la reine et lui avoue sa faute. Elisabeth la punit en lui donnant à choisir entre le cloître ou l’exil. Dans le tableau suivant, le marquis de Posa rend visite à don Carlos en prison. Un arquebusier, aposté par l’ordre du roi, l’ajuste et lui envoie le coup mortel. Le marquis expire dans les bras de son ami en lui faisant les plus touchants adieux.

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique