Âme
Âme du violon, de l'alto, violoncelle, contrebasse
Petit morceau de bois, cylindrique qui, placé dans l’intérieur du violon, de l’alto, du violoncelle ou de la contrebasse, sert d’une part à soutenir la table sous la pression des cordes et de l’autre à mettre en communication de vibrations toutes les parties.
Dictionnaire 1900
Petit cylindre de bois qu’on place debout entre la table et le fond d’un instrument à cordes pour maintenir toujours les parties dans le même degré d’élévation et communiquer leurs vibrations. La manière dont est placé le cylindre contribue beaucoup à la beauté des sons de l’instrument.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Partie essentielle des instruments à cordes ; c’est un petit cylindre de bois blanc et sec qui se trouve placé à peu près au-dessous du pied du chevalet, entre la table et le fond du violon. Non seulement l’âme sert à maintenir la distance respective entre ces deux parties, mais encore à établir entre elles des vibrations uniformes et normales. Suivant les proportions de l’instrument, l’âme varie dans ses dimensions. Le violon, l’alto, le violoncelle, ont des âmes.
Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883
Petite pièce de sapin cylindrique posée dans l'intérieur des instruments à chevalet et reliant le fond à la table d'harmonie. (Argot des luthiers.)
C'est peut-être de ce néologisme, aussi métaphysique que la psyché desfabricants de meubles, que dérive l'expression avoir l'âme chevillée dans le corps
Louis Gallet L'Argot musical. Curiosité anecdotiques et philologiques. Paris. Librairie Fischbacher, 1892
Terme de lutherie
Petit cylindre en bois de sapin qui se place dans le corps des instruments archet, et qui sert, non-seulement à soutenir la table, mais aussi à établir entre la table et le fond une communication par le moyen de laquelle toutes les parties de l’instrument vibrent simultanément et donnent au son le plus d’intensité possible. C’est cette double fonction qui a fait donner le nom d’âme à cette petite pièce de bois tellement indispensable que, si on la supprime, le son de l’instrument devient maigre et terne, et la table s’affaisse insensiblement, ne pouvant pas résister à la pression qu’exerce la tension des cordes sur le chevalet.
Il est souvent assez difficile de trouver le point juste où l’âme doit être placée ; la pratique et l’expérience du luthier ne le dispensent pas des tâtonnements ; ce point varie en général dans un diamètre de moins d’un centimètre, un peu en avant de la ligne du chevalet et à peu près sous la première corde ; de cette manière, l’âme sert de résistance à la pression des deux cordes aiguës, tandis que la barre (Voyez ce mot), qui se trouve du côté opposé, résiste à la pression moins forte des cordes graves dont la tension est moindre que celle des cordes aiguës.
Encyclopédie Arts et Médecine
Rédacteur Docteur A. Arcier président fondateur de Médecine des arts®
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