Violon. La lutherie

Anatomie du violon baroque

Violon Stradivari ©Albert Giordan

Mesures établies des différentes pièces
Longueur du manche :125 mm
Largeur du manche au sillet : 25 mm
Largeur du manche au talon : 34 mm
Angle de renversement du manche : 0-2°
Longueur de la touche : 220-240 mm
Epaisseur de la barre : 4,5 mm
Hauteur de la barre au droit du chevalet : 7 mm
Longueur de la barre : 240 mm
Diamètre de l’âme : 4,1 mm
Hauteur du chevalet : 27-28 mm

Bois utilisé
La touche : en buis, érable, elle est fine et mince recouverte d’un mince placage d’ébène
Le cordier : érable recouvert d’un mince placage d’ébène
Planchette trapézoïdale dont le dessus est à peine arrondi.
Les 2 cordes extrêmes, mi-sol font un angle plus plat que les 2 autres cordes sur le chevalet.
Les chevilles : buis

Certaines de leurs fonctions
La touche : Partie du manche du violon sur laquelle se posent les doigts, afin de modifier la longueur de la corde vibrante et donc la hauteur du son émis.
Le cordier : il relie les 4 cordes au bas de l'instrument.
Les chevilles : elles permettent d’accorder les cordes, c’est-à-dire de les tendre plus ou moins fortement afin d’atteindre le diapason demandé.

Les cordes
Les cordes étaient en boyau faites avec l’intestin grêle du mouton, trempé et frotté pour obtenir une matière membraneuse mince qui, étirée, donne l’aspect d’une fine fibre végétale. On tord plusieurs de ces fibres pour former un cylindre du diamètre définitif recherché, qui devient, une fois séché, la corde boyau simple.
Des variantes sont utilisées pour produire des cordes de boyau différentes :
La corde de boyau torsadée appelée « Catlin de Venise »
La corde de boyau plus épaisse et non polie appelée « Lyon » nom du centre de fabrication des cordes en FRANCE.
A cette époque, les cordes en boyau simples faites à ROME acquièrent une réputation tant pour leurs grandes qualités que pour leurs prix abordables.
La corde en boyau nous donne un timbre riche, léger et intime.
Il est difficile de savoir quelle est la meilleure tension à donner aux cordes ainsi que de préciser quelle était la pression sur le chevalet à cette époque, mais leurs longueurs étaient courtes de part un diapason plus bas.

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