Mordant

Mordant au théâtre

Le mordant n’est pas une qualité de l’organe, comme on l’a dit, mais une qualité de l’articulation ; et j’ajoute qu’il est plus facile de la constater que de l’expliquer. Une prononciation nette, un débit serré sans précipitation, une voix sonore, une façon brève de lancer les mots, tels me paraît être ce qui constitue le mordant chez l’acteur. Inutile dans certains emplois, il est indispensable dans d’autres, et l’on ne conçoit pas plus un Figaro, une soubrette ou une duègne sans mordant, qu’un premier rôle sans dignité, un amoureux sans passion ou une ingénue sans pudeur.

Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d'Arthur Pougin, 1885

 

Du latin mordere

Causticité, finesse ; qualité de l’organe de la parole. Le mordant est essentiel dans le jeu de certains rôles, tels que ceux des petits maîtres, des fats et des valets impertinents. Aussi il y a au théâtre le mordant spirituel, le mordant insolent des nouveaux parvenus, le mordant simple et franc de l’homme de la nature, etc.

Dictionnaire de l’art dramatique A l’usage des artistes et des gens du monde Ch. De Bussy Paris, Achille Faure, 1866


 

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