Les cuivres : instruments de musique et instrumentistes. Introduction. Leçon 1

Principe d’émission du son chez les cuivres

Le principe de classification repose sur la fabrication d’une vibration réalisée lors de la rencontre de l’air expulsé par les lèvres du musicien.
Cette vibration, essence du son, se nomme le buzz. (traduction de bourdonner, vrombir en anglais)
La vibration, plus ou moins rapide selon la vitesse de vibration des lèvres et de la vitesse de l’air expulsé, est portée par le souffle vers un entonnoir : l’embouchure. Elle est ainsi canalisée et dirigée dans le tube qui constitue le corps enroulé sur lui même de l’instrument.
A la sortie de l’embouchure, la vibration va rencontrer le tube (plus ou moins long et large suivant la taille de l’instrument).Ce tube, renfermant de l’air, a une capacité à propager à son tour une vibration initiée par le buzz. Celle- ci va parcourir la totalité du tube contenant la colonne d’air, jusqu’ au pavillon, partie évasée à l’extrémité de l’instrument qui va projeter le son et l’amplifier.

La fabrication du son
L’instrumentiste expulse de l’air à une vitesse déterminée pour mettre en vibration les lèvres, mises en tension en fonction de la hauteur de note voulue.
Les lèvres, en contact avec l’embouchure, sont plaquées contre celle-ci lors du passage de l’air.
La vibration se propage ensuite dans l’embouchure qui canalise l’air vers le corps de l’instrument qui va amplifier le son.
Lorsque le musicien crée une vibration, il crée par extension une note. La note la plus grave, différente en fonction de la longueur du tube est appelée fondamentale.
De cette fondamentale, il est possible de produire une série de notes plus aiguës appelées harmoniques, sans modifier quoi que ce soit au niveau de l’instrument. Ces notes s’obtiennent par une vitesse d’air plus rapide et une tension des lèvres plus grande.
Suite d’harmoniques : un exemple en partant de la note do comme fondamentale

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Ce principe de succession de notes se retrouve chez les instruments comme le clairon et le cor naturel. Ces instruments sont des tubes enroulés sur eux mêmes, tubes d’une certaine longueur qui détermine un son fondamental avec à l’extrémité une embouchure et à l’autre un pavillon qui permet de projeter le son. Ils ne possèdent aucun système de coulisse ou de pistons et sont appelés de ce fait instruments naturels.

Il faut remarquer que les sons produits ne sont pas tous d’une justesse absolue les uns part rapport aux autres. Certaines notes sont un peu trop hautes ( notes 3,6,9,12,13), et d’autres un peu trop basses (5,7,10,11,14,15). La justesse sera alors rétablie en cours du jeu par l’instrumentiste qui va prendre en compte cette particularité. Il ajustera les notes avec les lèvres mais également en utilisant des coulisses d’accord prévues sur l’instrument.

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