Anche

Anche des jeux d'orgue

L’anche des jeux d’orgue est analogue à celle de la clarinette, et n’en diffère qu’en ce que la languette, ainsi que le bec appelé échalotte, sont en cuivre. On y adapte, de plus, un fort fil de fer écroui qu’on nomme rasette, et dont un bout est contourné de façon à exercer une pression horizontale sur la languette. Cette rasette qui est mobile, sert à accorder l’anche au ton voulu ; car, selon qu’on la hausse ou qu’on la baisse, elle allonge ou elle raccourcit la partie vibrante de la languette et règle ainsi le degré de gravité ou d’acuité du son.

Dans les jeux de l’orgue, ce sont les jeux d’anches qui ont le plus de sonorité et d’éclat.

Nous nous dispensons de donner ici plus de détails sur les propriétés et sur la facture des anches d’orgue ; tout ce qui concerne ces sortes d’anches est consigné avec une minutieuse exactitude dans l’excellent ouvrage de Dom Bedos : l’Art du Facteur d’orgues (paris, 1766 ; in-f°).

La science de l’acoustique, qui est encore à faire sur la théorie des instruments, possède néanmoins des lois fondamentales dont l’application permet aux facteurs instruits dans cette branche des sciences physiques, de donner à leurs œuvres un degré de perfection de l’expérience seule serait inhabile à réaliser.

La loi des vibrations transversales des lames, analysée par Daniel Bernoulli, trouve son application dans la construction des anches en général. Cette loi est développée dans le traité d’acoustique de Chladni, et indiquée dans tous les traités de physique moderne.

 

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