Laryngocèle chez un instrumentiste à vent

Laryngocèle chez un tromboniste

Cette affection se recontre régulièrement chez les instrumentistes à vent dont la pratique instrumentale exige une forte pression pour émettre un son. Un tromboniste qui souffre de trouble de sommeils et d'un laryngocèle se pose des questions à ce sujet

Question

Je souffre depuis deux ans de troubles du sommeil s’apparentant à des sautes de respiration pendant la première phase du sommeil. Ces sursauts me laissent en général en pleine forme, sauf état d’épuisement, et peuvent se répéter de multiples fois dans la nuit, même en état d’épuisement, m’empêchant de m’endormir jusqu’au matin parfois. Il se trouve qu’après avoir exploré plusieurs pistes (dont un test d’apnée  du sommeil) pour chercher les causes de ce problème, j’ai fini par remarquer une corrélation certaine entre la pratique intensive du trombone (qui est mon activité professionnelle, que je pratique à un haut niveau) et l’apparition de ces soucis.
Après quelques recherches sur internet j’ai découvert qu’il existait une pathologie, le "laryngocèle", qui je cite "est le plus souvent une pathologie survenant à la suite de la pratique intensive du trombone", et qui se traduit par des "dyspnées", dont certaines descriptions correspondent à mon phénomène. J’ai également observé depuis environ deux ans que j’ai le nez bouché quasiment toutes les nuits, et j’ai eu de nombreux problèmes aux cervicales (depuis trois ans) dus à la pratique de mon instrument.
"Un laryngocèle géant peut entraîner une obstruction aiguë des voies aériennes supérieures. Cliniquement, les symptômes d’appel incluent une masse cervicale latérale, la toux, la dysphagie et la dyspnée. ? (par ailleurs, j’ai depuis longtemps une tendance à tousser presque toute l’année).

Voici tout ce que j’ai tenté pour régler ces différents problèmes :
Pour les troubles du sommeil (non résolus) :

  •   test d’apnée du sommeil (négatif)
  •   Arrêt du café
  •   Arrêt de la piscine
  •   régime draconien prescrit par mon ostéopathe / nutritionniste, proscrivant tous les aliments qui fragilisent le nerf pneumogastrique (par exemple le pain, le chou, les lentilles, les boissons gazeuses, et beaucoup d’autres)
  •   homéopathie : grindelia robusta, hyos cyamusnyger, euphytose
  •   exposition à une forte lumière dès le réveil (conseil donné dans un centre du sommeil).
  •   lexomil ou donormyl ; ces médicaments arrivent à m’assommer suffisamment pour passer cette première phase critique de l’endormissement, mais ils me fatiguent beaucoup et depuis que j’ai arrêté, les sursauts ont repris de plus belle.

Il est à noter que lorsque j’arrête le trombone pendant plusieurs jours, les problèmes ne se sont jamais produits ; j’ai également l’impression qu’ils surviennent beaucoup plus après des journées où j’ai joué trop longtemps sans pause, ou bien après des concerts/répétitions où j’ai dû beaucoup jouer dans le registre aigu, ce qui m’oblige à exercer une pression beaucoup plus forte sur l’instrument, qui en demande par nature beaucoup.

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