Zingarelli Nicolas-Antoine

(Né à Naples en 1752, mort en 1837). Fut un de ces nombreux et célèbres maîtres sortis de la brillante école napolitaine au XVIIIème siècle, à laquelle on doit Jomelli, Piccini, Guglielmi, Paisiello, Cimarosa. (V. tous ces noms). Il se fit remarquer par la délicatesse de ses mélodies et dans son art d’écrire pour les voix. Parmi un grand nombre d’opéras représentés dans les villes d’Italie, l’un d’eux, Romeo e Julietta (Milan 1796), a été reconnu comme son plus bel ouvrage, dans lequel se trouve la mélodie si connue Ombra adorata que Bonaparte ne pouvait entendre sans émotion. Il composa beaucoup de messes, de pièces religieuses et surtout un Miserere à 4 voix, sans accompagnement. Il eut comme élève Mercadante (Altamara, 1797), compositeur d’Elisa e Claudio et de Zaïra, directeur du Conservatoire de Naples pendant vingt ans, puis fut maître de Bellini (v. ce mot), de Ch. Conti, des frères Ricci, compositeurs de Crispino e la Comare (Naples, 1836), très applaudi naguère en Italie et à Paris.

 

Andrien de la Fage a publié sous ce titre : Zingarelli, une notice sur cet artiste, extraite de Revue universelle du 30 septembre 1837.
Dans son livre : Cenno storico sulla scuola musicale di Napoli, M. Francesco Florimo a donné une liste détaillée de toutes les compositions de Zingarelli plus complète que toutes celles publiées jusqu’à ce jour. Entre autres oeuvres, cet écrivain a catalogué un certain nombre de cantates dont il n’est pas fait mention dans la Biographie universelle des Musiciens, et que je crois devoir citer ici :

  •  1. la Fuga in Egitto, à 2 voix avec choeur ;
  •  2. la Danza ;
  •  3. Ero, monologue ;
  •  4. Alceste, à 4 voix avec choeur (qu’il ne faut pas confondre avec la Morte di Alceste) ;
  •  5. l’Amicizia, à 3 voix avec choeur ;
  •  6. Cantate sacrée, à 5 voix ;
  •  7. Cantate pour Saint-Gaétan, à 3 voix ;
  •  8. Sulle rovine orribili, à 4 voix. Toutes ces cantates sont avec accompagnement d’orchestre ; les suivantes n’ont qu’un accompagnement de piano ;
  •  9. Galatea, à 2 voix de soprano ;
  •  10. il Sacrificio d’Abramo, pour soprano ;
  •  11. 2 Cantates pour Noël, à 2 voix de ténor ;
  •  12. Bérénice, che fai pour soprano avec violon, alto et basse ;
  •  13. Alcide al Bivio ;
  •  14. la Passione di Gesu Cristo ;
  •  15. diverses cantates à 3 voix de soprano avec orgue.

M. le docteur Basevi, de Florence, possède en manuscrit, de Zingarelli, des stances à une voix, tirées des XII° et XVI° siècles chants de la Gerisalemme liberata, et une ode d’Anacréon, aussi à une voix.

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