Zilda

Opéra-comique en deux actes, paroles de MM. de Saint-Georges et Henri Chivot, musique de M. de Flottow, représenté à l’Opéra-Comique le 28 mai 1866. Le livret a été tiré d’un conte des Mille et une nuits, Zilda, femme d’un négociant de Mossoul, vient à Bagdad pour recevoir une somme de mille sequins, qui est due à son mari par un vieux médecin. Epris des charmes de la créancière, le vieux docteur met au payement de sa dette une condition déshonorante. Zilda a recours au cadi. Ce magistrat promet son appui ; mais tombe à son tour amoureux de la jeune femme. Il en est de même du grand vizir. Heureusement le calife, déguisé en derviche, puis en corsaire, surveille la conduite de ses fonctionnaires. Il fait payer à chacun de ces séducteurs mille  sequins, enrichit ainsi le marchand qu’ils voulaient déshonorer, et venge la jeune femme en la rendant témoin des humiliations qu’il inflige aux coupables. M. de Flottow a écrit  sur ce sujet une partition qui ne fera pas oublier Marta, mais qui abonde en motifs mélodiques élégants et gracieux. Le chœur du marché est fort gai, l’air de Zilda est distingué. Plusieurs couplets sont d’une facture franche et réussie. On a remarqué un bon quintette et une scène de danse spirituelle écrite. Chanté par Sainte-Foy, Prilleux, Bernard, Mme Cabel et Mlle Révilly.


Médecine des Arts®    
715 chemin du quart 82000 F-Montauban
Tél. 05 63 20 08 09 Fax. 05 63 91 28 11
E-mail : mda@medecine-des-arts.com
site web : www.medecine-des-arts.com

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique