Vafflard (Pierre-Antoine-Augustin)


Peintre d’histoire, de genre et de portraits, 35 rue Croix-des-Petits-Champs, né à Paris le 19 décembre 1777, élève de Regnault. Voici ses tableaux les plus importants qui ont été exp. au M. R. : En 1800, Arthémise et Mirza, sujet historique. En 1802, La mort de Jocaste. En 1804, Mort d’Œdipe ; Young et sa fille ; Eginard et Emma. En 1806, Clémence de Napoléon envers Mme d’Hatzfeld ; Molière, mourant, assisté par des sœurs delà Charité ; Le chien de l’hospice ; ce tableau a été gravé. En 1812, Un voyageur lisant une épithaphe ; Les pauvres petits ramoneurs ; L’infortunée. En 1814, Électre veillant près de son frère Oreste, 13 p. (Musée de Dijon) ; Le berger et le roi ; La mélancolie ; Les malheurs de la guerre ; Azélie et Volnis. En 1817, Ste. Marguerite chassée, à Paris ; Didon et Énée se réfugiant dans une grotte pendant un orage ; Le chien et l’aveugle ; ce tableau a été gravée. En 1819, St. Ambroise sauvant un prêtre arien de la fureur du peuple (P.), dans l’église St. Ambroise, à Paris ; Pythagore (M. d. R.) ; Mort de St. Louis (duch. douairière d’O.), maintenant dans la chapelle funéraire de la maison d’Orléans, à Drecy ; Henri IV à Notre-Dame, le jour de son entrée dans Paris, 10 p. (M. I.) ; pour la ville de Pau ; Adam et Ève chassés du paradis ; Sapho retirée de l’eau par un étranger ; Fleurette et Henri ; Charles VIII ; Cassandre, tête d’étude, et Plusieurs portraits. En 1822, Ulysse demandant des secours à Nausicaa, fille du roi Alcinoüs (à M. Laffitte). Les étrennes pour 1822 ; La marchande d’allumettes ; Le prince Poniatowski retiré de l’eau après la bataille de Leipsick ; Le coadjuteur de Retz donnant la bénédiction au prince de Condé, etc. En 1824, Dernière bénédiction au prince de Condé, etc. En 1824, Dernière bénédiction de M. Bourlier, évêque d’Evreux, 16 p. (P.) ; La cruche cassée ; Marie Stuard communiant (Sazerac et Duval ; La mort du proscrit ; La mort de Mazet ; ces deux derniers à M. Grille ; Le fleuve Acheloüs ; La bonne vieille, chanson de Béranger ; Lise, vous ne filez pas, id. ; Une dormeuse, Une muse, Jeune Grec, Egyptienne (têtes d’études), Hélène et Pâris ; Érato ; Othello ; Les marchandes de modes ; Henri IV et l’abbesse de Montmartre (MM. Sazerac et Duval). En 1827, La mort de St. Louis (M. d. R.) ; La confiance en Dieu. En 1831, Barricade dans les journées de juillet 1830, L’adieu (S. d. A. d. A.) ; L’aveu ; La liberté perdue ; Molière lisant son Tartuffe chez le cardinal légat. Il a aussi exposé en 1826, à la galerie Lebrun, La mort du proscrit. En 1830, au Lux., Caliope ; Napoléon à Ste Hélène ; La paresseuse ; ces deux tableaux réexposés au salon de 1831. Une partie de ces ouvrages ont été commandés ou acquis par le Gouv., qui en a réglé la destination. On doit au même artiste : Œdipe bénissant ses filles, 19 p. ; Visite de Charles X à l’Hôtel-Dieu ; Le pauvre soldat, etc., et il a été chargé en partie de la restauration des peintures qui décorent les galeries du château de Versailles, et celle de Diane au château des Tuileries. Il s’occupe de là décoration des palais et églises, peintures à fresque, en détrempe ou l’huile. Il donne des leçons particulières ; il tient en outre un atelier d’élèves pour les jeunes gens et un autre pour les dames, 44 bis rue de l’Arbre-Sec.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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