Trompes (Faiseurs de)


On trouve cités 3 trompeeurs dans la Taille de 1292 et 4 dans celle de 1300. En août 1297 ils n’étaient que 3, et ils demandèrent au prévôt de Paris de le réunir à la corporation des forcetiers, tout en leur conservant leur propre spécialité. Trop peu nombreux pour fournir à eux seuls une communauté, ils avaient donc compris quels avantages offrait alors le régime corporatif. Ces trois trompeeurs se nommaient Henry Lescot, Guillaume Damiens et Roger Lengleis ; ils affirmèrent au prévôt que « en toute la ville de Paris n’avoit ouvreers de leur mestier, fors es hostelx des trois personnes dessusdites ».
Au dix-huitième siècle, les fabricants de trompes et de trompettes appartenaient à la corporation des chaudronniers. On faisait aussi des trompettes d’argent, mais celles-ci étaient l’œuvre des orfèvres. Les mots bucineurs, buisineors, buyssineurs, etc. désignaient u Moyen âge les jouers et les faiseurs de busines ou buisines, longues trompes de combat qui servait à rallier, à exciter les troupes. Une gravure du Dictionnaire de Viollet-le-Duc représente des ouvriers occupés à façonner des busines.
Dictionnaire historique des arts, métiers et professions. Exercés depuis le 13 siècle. Alfred Franklin, E. Welter éditeur, 1906


 

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