Tizoumaghine

La tizoumaghine est une petite clarinette double, longue d’une trentaine de centimètres. Son nom est une forme berbérisée du radical zamr, qui sert à désigner le hautbois dans les pays du Moyen-Orient, et se retrouve ailleurs sous la forme zumara. Elle a une douce et faible, très caractéristique en raison des battements de fréquence résultant du léger désaccord qui subsiste inévitablement entre ses deux tuyaux. On l’entend généralement mal, car elle est couverte par le son des tambours qui l’accompagnent obli¬gatoirement. De tous les instruments sahariens, elle est celui qui porte la plus grande profusion d’ornements de toutes sortes : gaine de peau recou¬vrant les tuyaux, prolongée par une touffe de lanières qui dissimulent le pavillon, chaînettes de métal, pendeloques garnies de cauris ou de pièces de monnaie, etc. Elle n’a été observée qu’à l’occasion de danses de femmes avec quête d’argent dans l’assistance, lors des grandes fêtes maraboutiques.
Musique populaire au sahara


 

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