Tibor Csernus

Les huiles sur toile de Tibor Cserbus de 1975 à 1978 environ, représentent pour beaucoup des natures mortes. Après avoir fait des inventaires détaillés de son atelier, ce peintre, familier des rues de Paris, cherche maintenant le thème de ses tableaux sur les marchés, chez les fripiers, les artisans, dans la banlieue, "dévoilant parfois les perspectives surréalistes les plus étonnantes. Et les plus naturelles.
Ces thèmes sont traités de façon hyperréaliste, mais sans froideur, et certains tableaux, par certains côtés peuvent faire penser aux natures mortes des grands maîtres hollandais, dont ils constitueraient un discret hommage.
Cet isolement d’un objet, de fragments d’étal, de table ou de tiroir ouvert, dans un tableau ne comporte rien de "métaphysique". "Si jamais il y a eu chez Csernus hyperréalisme, c’est pour nier toute métaphysique, pour ne connaître de la réalité observée que le jeu précis de ses reflets dans leur solitude absolue. Bref, dans leur angoissante objectivité.


 

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