Thomas (Ambroise)

(né à Metz en 1811, mort à paris en 1896). Ecole française Opéras : Hamlet (1868), Françoise de Rimini (1882) ; opéras-comiques : le Songe d’une nuit d’été (1850), le Caïd (1849), Mignon (1866), etc., Ces ouvrages, surtout celui de Mignon, ont popularisé le nom de ce brillant maître français, en raison du charme de leurs mélodies, de leur puissance harmonique et orchestrale. A. Thomas succéda à Auber en 1871 comme directeur du Conservatoire de musique, où il avait été auparavant professeur de composition. Parmi ses élèves, il faut nommer Massenet, le brillant compositeur de Manon et de Werther, et Théodore Dubois, musicien de haute valeur, théoricien distingué avec des Traités d’harmonie et de contrepoint qui ont formé de nombreux musiciens de notre école contemporaine qui suivirent l’enseignement de ce maître au Conservatoire en 1896. Il a écrit de nombreux morceaux de piano et des œuvres religieuses qui sont au répertoire de toutes les églises modernes, des mélodies pour chant et, pour les théâtre : la Gusta de l’émir (1873), le Pain bis (1879), le ballet la Farandole (1883), Aben-Hamet (1884), Xavière. Son oratorio les Sept Paroles du Christ fut particulièrement remarqué. Dans ses beaux travaux harmoniques et contrapointiques, Théodore Dubois avait fait appel à la collaboration de M. Caussade, professeur de contrepoint au Conservatoire, théoricien e haute distinction, dont l’enseignement a produit tant de remarquables musiciens, devenus depuis les jeunes et brillant maîtres de notre école moderne et contemporaine. Les successeurs d’Ambroise Thomas comme directeur du Conservatoire de Paris furent successivement : Théodore Dubois, Gabriel Fauré et Henri Rabaud, le directeur actuel, l’un des plus réputés et considérés parmi les maîtres de notre belle école française contemporaine, compositeur applaudi de la Fille de Roland, de Marouf (1914), de Rolande et le Mauvais Garçon, et de la procession nocturne, poème symphonique d’une inspiration colorée et de grande élévation.
Sous la direction d’Ambroise Thomas, au Conservatoire de musique de paris, fut créé un cours d’histoire de la musique dont les professeurs furent successivement : le théoricien Barbereau, le compositeur Eugène Gautier, Bourgault-Ducoudray (Nantes 1840, mort à Paris en 1910), compositeur de Thamara (à l’Opéra) et érudit musicien auquel on doit de beaux travaux sur la musique de l’antiquité et des Grecs. Ce dernier eut pour successeur l’éminent professeur actuel, M. Maurice Emmanuel.


 

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