Temps

terme de musique

Nom masculin

1. Durée relative des sons. La mesure (v.ce mot) est la division d’un morceau en parties d’égale durée. Chaque partie est appelée elle-même mesure, et chaque mesure est formée de parties appelées temps. On dit : mesures à 2, 3, à 4 temps, selon le nombre de temps qu’elles contiennent. Un temps de mesure est simple quand il est formé par une valeur binaire ; il est composé si la valeur qui le forme est ternaire. Les mesures à temps binaires sont simples. Celles à temps ternaires sont composées.
2. Dans la musique mesurée du milieu et de la fin du moyen âge, temps et mesure étaient synonymes. Nos anciens musiciens reconnaissaient deux sortes de mesures ou de temps : l’une à trois temps, qu’ils appelaient mesure parfaite, l’autre à deux temps, qu’ils considéraient comme imparfaite. Pour indiquer l’espèce de ces mesures, ils employaient certains signes qui déterminaient l’une ou l’autre de ces mesures et qui s’appelaient : temps, mode, prolations. Ces signes fixaient la valeur relative des notes par rapport à la maxime, à la longue et à la brève, qui étaient alors les valeurs les plus usitées.
Dictionnaire de musique, Rougnon, 1935

 

nom masculin
Unité de durée choisie pour la division symétrique de la phrase musicale. Un nombre déterminé de temps forme une mesure. Le temps premier est l’unité de valeur, sur laquelle se mesurent les sons. Ainsi qu’en arithmétique le nombre premier, en rythmique le temps premier est indivisible. Il était tel en effet chez les anciens et dans le chant liturgique, où la brève sert aux combinaisons rythmiques en se multipliant, sans se diviser jamais. Temps fort, temps faible. Dans la musique mesurée moderne, notée avec barres de mesure, la division en compartiments symétriques, opérée par les barres de mesure, et la régularité de la battue, ou battements des temps, a conduit les musiciens à marquer fortement et à nommer temps fort, le premier temps de chaque mesure binaire ou ternaire, le premier et le troisième, de la mesure binaire double, etc. Hugo Riemann, qu’à suivi d’Indy, adopte la thoérie d’un temps léger et un temps lourd dans le rythme musical, sans les assimiler aux temps forts et faible de la mesure. le temps léger et le temps lourd sont pour eux l’expression de l’accent rythmique, no, celui des divisions symétriques de la mesure. Riemann, suivi par d’Indy, affirme qu’"il n’est point de mélodie qui commence sur un temps lourd." Il y a toujours une anacrouse est parfois sous entendue ( !). - Temps parfait, imparfait. Dans la notation proportionnelle, on distinguait le temps parfait, tempus perfectum, où la division de l’unité était ternaire, du temps imparfait, où la division était binaire. Le temps parfait se marquait par un cercle fermé, le temps imparfait, par un demi-cercle. (Voyez Notation proportionnelle, Perfection, Imperfection).
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926

 

La mesure est la division des sons en espace de temps égaux, et on l’indique au moyen d’une ligne appelée barre, qui traverse la portée. Le signe qui se trouve marqué immédiatement après la clef, qualifie la mesure, en indiquant :
1° en combien de parties elle est divisée ;
2° de quelle valeur de notes chacune de ces parties est formée.
On distingue deux sortes de temps ou mesures, les mesures paires et les mesures impaires. Les mesures paires sont celles qui se divisent en deux ou quatre parties, comme la mesure de deux noires, etc. Les mesures impaires sont celles qui se divisent en trois parties, comme la mesure de trois croches, la mesure de neuf noires, etc.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

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