Taylor (Cecil Percival)

Cecil Taylor

Pianiste américain (New York 1933). Il suit des cours de composition et d’harmonie et reçoit les conseils du saxophoniste ténor Andrew McGhee. A New York, il travaille avec Hot Lips Page et Johnny Hodges. En 1956, il est engagé au Five Spot et participe, l’année suivante, au festival de Newport. En 1958, il se manifeste lors d’un concert de la Cooper Union. Il est entouré à l’époque du bassiste Buell Neidkinger, du batteur Dennis Charles et de Steve Lacy. Il travaille ensuite avec le vibraphoniste Earl Griffith, le saxophoniste ténor Bill Baron, le trompettiste Ted Curson et le ténor Archie Shepp. Il constitue enfin un combo comprenant l’altiste Jimmy Lyons, le bassiste Henry Grimes et le batteur Andrew Cyrille. Il se produit ainsi dans divers concerts, cabarets et festivals, et effectue un long séjour en Scandinavie. Il participe au festival de Newport 1965, joue au Village Vanguard à New York et revient en Europe en 1966.
Longtemps considéré comme l’héritier de Duke Ellington et Thelonious Monk, en particulier à cause de son parti pris de discontinuité. Cecil Taylor s’affirme comme un des principaux représentants de l’avant-garde jazzique des années 60. Plutôt qu’harmoniques, ses préoccupations sont d’ordre rythmique, puis mélodique ; le piano est pour lui d’abord un instrument de percussion sur lequel il tente, en dépit d’un soubassement tonal, des échappées atonales. Le choix des notes ne dépend pas de ce soubassement, chaque note acquérant ainsi une valeur absolue dans le discours du pianiste.

Enregistrements :
Nono’s blues (1957),
Double Clutching (1958),
Get out of town (1959),
Lazy Afternoon (1960),
Trance (1962).

Dictionnaire jazz, 1967


 

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