Surdité profonde

Les surdités profondes sont classées en trois types :

  •   les surdités neurosensorielles, dues à une destruction des cellules ciliées de la cochlée
  •   les surdités neurales, dues à une atteinte du nerf cochléaire
  •   les surdités centrales, dues à une anomalie des noyaux et des aires d’intégration centrale.

La définition internationale retenue habituellement pour les surdités profondes est un déficit bilatéral moyen de plus de 90 décibels (dB), estimé sur les fréquences moyennes de 500, 1000, 2000 Hertz (Hz). Tyler propose de subdiviser ces surdités profondes en 4 groupes :

  •   Les sourds profonds avec capacité auditive importante : perte de 90 dB et dynamique (seuil de perception-seuil d’inconfort) de 30 dB
  •   Les sourds profonds avec capacité auditive modérée : perte de 100 dB et dynamique de 20 dB
  •   Les sourds profonds avec capacité auditive faible : perte de 110 dB et dynamique de 10 dB
  •   Les sourds profonds avec capacité auditive nulle : perte de 120 dB et dynamique nulle.

Cette classification possède des limites, car il peut exister une différence entre les mesures de seuils et les performances auditives réelles dépendantes de la discrimination auditive.
Le B.I.A.P (Bureau International d’Audiophonologie)[3] propose une classification plus adaptée à la clinique. La moyenne est calculée en tenant compte du 4000Hz. En cas de surdité asymétrique, le niveau moyen de perte en dB est multiplié par 7 pour la meilleure oreille et par 3 pour la plus mauvaise oreille, puis la somme est divisée par 10.

Ceci subdivise les surdités profondes en 3 niveaux de déficience :

  •   Premier degré : la perte totale moyenne est comprise entre 91 et 100db
  •   Deuxième degré : la perte totale moyenne est comprise entre 101 et 110db
  •   Troisième degré : la perte totale moyenne est comprise entre 111 et 119db

 

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