Stich-Randall Teresa

Teresa Tich-Randall

Soprano américaine. Née à West-Hartfort (Connecticut) le 24 décembre 1927. Révélée par des enregistrements d’Aïda et de Fastaff signés Toscanini, c’est à Salzbourg ett plus encore à Aix-en-Provence que cette mozartienne au timbre cristallin connaîtra ses plus grands triomphes. Virtuose étonnante, Stich-Randall avait une approche plus « intellectuelle » que véritablement charnelle du théâtre.
Jean-Vincent Richard, critique musical, 1984 in OPERA, collect. Autrement

 

Chanteuse soprano américaine née le 24 décembre à West Hartfort dans le Connectitut. Pianiste de haut niveauEn 1947, à l’âge de 20 ans elle fait ses premiers pas sur une scène lyrique dans le Mother of Us All, de Virgil Thomson, puis en 1948 elle incarne le rôle titre de l’opéra Evangeline, d’Otto Luening. L’Italie puis la Suisse l’avait accueillie dès 1951, mais c’est à Vienne qu’elle s’installe et chante l’Opéra, à partir de 1952. A l’Opéra de Vienne elle va chanter des rôles divers Au côté de d’Elisabeth Scwarzkopf et de Christa Ludwig, elle contribue à l’une des versions les plus légendaires (EMI, collection « Grands enregistrements du XXème siècle). En 1955, elle est la Gilda de Rigoletto de Verdi à l’Opéra de Chicago. En 1961, elle incarne Fiordiligi du Cosi fan Tutte de Mozart au Metropolitan Opéra de New York, où elle chantera jusqu’en 1966. Elle recevra en 1962 le titre prestigieux de Kammesängerin « Chanteuse de la cour », d’ordinaire réservé aux artistes autrichiens. En 1983, elle fait un retour a Aix-en-provence, pour des classes de maître, un récital et une série d’émissions sur France Musique (diffusée en 1984). Teresa Stich-Randall a toujours opposé les lyricomanes : les uns idolâtraient ce son de clarinette à peine vibré, cette blancheur marmoréenne du timbre ; les autres ne supportaient pas cette voix »désincarnée », instrumentale mais sans toujours la perfection de l’instrument. Elle est morte à Vienne le 17 juillet 2007.
Nombreux de ces enregistrements n’ont pas été réédité, mais le coffret de quatre disques compacts, L’art de Teresa StichRandall, publié en 2005 par Universal, permet d’entendre des gravures essentielles, dont un Exultate Jubilate de Mozart d’anthologie, les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss, la cantate BWV 51 de Bach, des extraits d’Opéras, des Lieder.
D’après Le monde du 31 juillet 2007


 

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