SOR (le Chevalier Ferdinand)

Guitariste compositeur, place des Italiens, hôtel Favart, né en 1780 à Barcelone, apprit la musique au monastère de Mont-Serrat, et exécuta bientôt sur le violon, l’orgue, le piano, la guitare. Il avait déjà fait représenter un opéra et composé quelques morceaux qui furent publiés à Paris, lorsqu’il vint lui-même dans cette ville en 1812, il y paraître 12 études et quelques œuvres pour guitare dont nous citerons une fantaisie dédiée à Ignace Pleyel. Nous ne suivrons pas M. Sor en Angleterre ni en Russie, où il composa beaucoup de musique, celle entre autres du ballet de Cendrillon qui fut joué plus tard à Paris. Pour nous renfermer dans le cadre que nous impose le titre de ce livre, nous ne rapporterons que la musique publiée en France par cet artiste. Outre les ouvrages déjà cités, il fit paraître depuis son retour, 12 études pour la guitare, faisant suite aux douze premières ; 24 leçons, 24 exercices et une Méthode nouvelle pour cet instrument, enfin une sérénade, plusieurs fantaisies, romances, etc. Parmi ces dernières on remarque, celles qui ont pour titre Marie Stuart et le Dernier cri des Grecs. M. Sor est professeur de guitare, de piano, d’harmonie et de chant.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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