Schentz (Jean-Victor)

Peintre d’histoire, 13 rue de la Paix, né à Versailles le 14 avril 1787, a exposé au M. R. : en 1819, Le Samaritain secourant le blessé de Jéricho ; Jérémie pleurant sur les ruines de Jérusalem. En 1822, Le grand Condé à la bataille de Senef (M. d. R.) (salle des maréchaux ; Ste. Geneviève distribuant des vivres pendant le siège de Paris (M. I .). En 1824, St. Martin coupant son manteau pour en donner la moitié à un pauvre (M. I.) ; Un plâtre dans la campagne de Rome (gal. d’O.) ; Une femme de brigand fuyant avec son enfant (même galerie) ; La diseuse de bonne aventure prédisant l’avenir de Sixte-Quint (gal-du Lux.) ; Un ermite confessant une jeune fille ; Une femme assassinée ; Une femme de brigand endormie (ces 3 derniers tableaux, S. d. A. d. A.). En 1827, Un soldat guelfe blessé ; Costumes de Nettuno près Rome ; Un capucin accueille une jeune femme et son enfant ; Une vieille femme et une jeune fille en prière devant une madone ; Le cardinal Mazarin au lit de mort (2e salle du conseil d’état) ; Le consul Boëtius prisonnier dans la tour de Pavie (même salle). Il a aussi exposé en 1830 au Lux., Un jeune soldat français sur le capitole plume une oie pour venger les Gaulois ses ancêtres ; Combat près de la Trebia ; Un pèlerin et son fils endormi ; Deux jeunes personnes se baignant dans le lac de Némi. Nous citerons encore le vœu à la Madone ; Mazaniello, etc. Beaucoup de ces tableaux ont été commandés ou achetés par le Gouv ; les tableauxd’église entre autres qui ont été placés dans la cathédrale de Tours, l’église de Valence (Drôme) ; celle de Bonne-Nouvelle à Paris, et a obtenu en 1819 une grande médaille d’or de première classe. Il a été nommé, en 1825, chevalier de la Légion-d’Honneur.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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