Romagnesi (Joseph-Antoine)

Statuaire, Paris, 12 bis rue Paradis-Poissonnière, né à Paris en 1776, élève de M. Cartelier, n’apprit que fort tard la sculpture. Il exposa au M. R., en 1808, Une statue de la Paix. En 1810, L’Amour principe de la vie. En 1812, Minerve protégeant l’enfance du roi de Rome ; Buste de madame Leverd ; de Saint-Prix, de Delrieu, poète dramatique ; de Ducray-Duminil. En 1814, Buste de Louis XVIII ; du comte d’Artois, pour le Musée de Bordeaux ; de Montesquiou, pair de France. En 1817, Buste de Louis XVIII en costume royal (M. I.) ; Autre du comte d’Artois (M. I) ; de la duch. d’Angoulême ; Bas-relief pour la fontaine de la Bastille (M. I.) ; Buste du duc de Wellington ; Orphée chantant la guerre des dieux. En 1819, Buste en marbre de Fontenelle (M. I.) ; de Mme, la comtesse de Choiseul ; La Paix européenne, statue modèle en plâtre ; Pothier célèbre jurisconsulte, commandé pour la ville d’Orléans ; Buste de Fénélon. En 1822, Calliope et Polymnie, bas-relief (cour du Louvre) ; Vénus blessée au siège de Troie. En 1824, L’Afrique et l’Amérique, ces deux figures de 6 p. pour le Géorama ; Une Vierge ; Buste de M. de Bez fils ; Vénus couchée dans une conque, et Léda, bas-reliefs. Nous citerons en outre de cet artiste l’Europe et l’Asie, figures de 6 p. pour le Géorama ; Minerve protégeant la France (Musée de Toulouse) ; Trophée des beaux-arts et des sciences (conservatoire des arts et métiers) ; Une statue du Printemps ; Le baptême de St. Jean-Baptiste, bas-relief de 13 figures ; et un grand nombre de bustes. M. Romagnesi s’est en outre appliqué à la confection du carton-pierre qu’il a employé pour ornement de sculpture dans les appartements du roi à Reims, dans les bâtiments du ministère de l’Intérieur, de celui des Finances et dans divers théâtres. C’est de cette matière qu’il a formé le buffet d’orgue de l’église de la Sorbonne et le grand candélabre placé sous la rotonde du passage Colbert ; le plafond de l’église de Notre-Dame-de-Lorette, etc. Ces ouvrages ont valu à M. Romagnesi deux médailles, l’une de bronze en 1823, l’autre d’argent en 1827, aux expositions des produits de l’industrie. Déjà une médaille d’or lui avait été décernée au salon de 1817 pour sa statue d’Orphée.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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