Robert-Lefèvre

d’abord la peinture sans maître, puis devint l’élève de Regnault. Ses productions ont été admises à toutes les expositions du M. R. depuis plus de trente ans. Voici ses principaux ouvrages : En 1802, Les Callipiges grecs ; Les regrets, tête d’expression. En 1810, Vénus désarmant l’Amour, 7 p. sur 4, gravé par Desnoyers, l’esquisse de ce tableau a été exposé au salon de 1795 ; Psyché abandonnée sur le rocher, 5 p. sur 3. En 1812, Phocion prêt à boire la ciguë, 10 p. sur 8 (galerie de Compiègne). En 1822, Roger délivrant Angélique. En 1827, Un Christ en croix, 12 p. sur 9 p. 6 po. (chapelle du Mont-Valérien). On a vu à l’exposé de 1830, au Lux., Plusieurs tableaux de M. Robert-Lefèvre. Cet artiste a fait une quantité prodigieuse de portraits qui ont figuré aux diverses exposé, de 1801 à 1827, et dont voici les principaux : En 1801, Portrait de Guérin. En 1804, Ceux de Mazzaredo, de Vandaël. EN 1806, Portrait en pied de l’empereur Napoléon sur son trône, 14 pieds sur (11 (Gouv.) ; Ce tableau était destiné pour le sénat, l’artiste en a fait 37 répétitions ; Portrait de M. Bouilly, littérateur ; Celui de M. Bertin, paysagiste. En 1808, Portrait en buste de Napoléon ; Id, de Mme Létitia, mère de Napoléon ; Portrait en pied de la princesse Borghèse, pour la galerie de St.-Cloud ; du général Lebrun, du sénateur Lebrun de Rochemont ; du sénateur Couteux de Canteleux, de M. Denon, etc. 1810, Portrait en pied de M. le comte de Montesquiou (Gouv.), pour la galerie de Compiègne ; de Grétry ; du grand-duc de Wurzboug ; du général Boyer. En 1812, Portrait en pied de l’impératrice Marie-Louise ; Id. du duc de Reggio (salle des maréchaux) ; Id. de la comtesse de Peyrigord ; Id. de la comtesse de Walther . En 1814, Portrait de Louis XVIII (Gouv.) (Ch. des pairs) ; Portrait en buste de Pie VII ; de Carle Vernet. En 1817, Portrait du marquis de Lescure (M . d. R.) En 1819, Portrait de M. de Sommariva ; Héloïse et Abeilard, 6 p. sur 4, formant pendant ; Mme la comtesse de Fontanes faisant une distribution de pris (M. I.) ; Celui du duc de Bery, peint de mémoire ; Un prêtre grec. En 1827, Portrait en pied du roi ; Portrait de l’archevêque de Bourges. Indépendamment de ces nombreuses productions, nous citerons encore : L’Amour aiguisant ses traits (Lux.) ; ce tableau fut un prix d’encouragement, en 1796 ; Une Assomption, 15 p. sur 9 (église de Fontenay-le-Comte) ; L’apothéose de St. Louis, 16 p. sur 10 (cathédrale de La Rochelle) ; Angélique exposée sur le rocher, 2 p. ; Le baptême du duc de Bordeaux, 2 p. sur 4 ;Portrait de Joséphine,impératrice, 8 p. sur 5, pour Aix-la-Chapelle ; Mme Létitia, mère de Napoléon (gal. de St.-Cloud) ; Joseph Bonaparte et sa famille, pour le palais de Naples ; le duc de Castiglione (salle des maréchaux) ; Les ducs de Massa, de Bassano, de Rovigo, les comtes de Mollien, de Montesquiou (ces cinq tableaux, gal. de Compiègne) ; De Fontanes ; Le poète Malherbes (Musée de Caen) ; Charles X (Chambre des pairs), de la duchesse d’Angoulème (à La Rochelle) ; de MM. Horace Vernet, Alibert, Peyre, Percier, Barbé-Marbois, Lebrun, archi-trésorier, etc. M. Robert-Lefèvre était premier peintre de la chambre et du cabinet du roi, chevalier de la Légion-d’Honneur, membre de l’Académie des belles-lettres de Caen, de la Société philotechnique, etc.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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