Rhumatisme inflammatoire

Rhumatisme inflammatoire Ce sont généralement mais pas toujours des maladies chroniques évoluant plusieurs dizaines d’années. Seuls certains d’entre eux sont associés à la production d’autoanticorps, à savoir connectivite (lupus érythémateux disséminé, syndrome de Gougerot-Sjögren, sclérodermie…), caractérisées par la présence d’autoanticorps dans le sérum des malades, et la polyarthrite rhumatoïde, qui est une maladie à la fois auto-immune et inflammatoire. En revanche d’autres rhumatismes inflammatoires ne sont pas habituellement pas associés à des autoanticorps comme les rhumatismes micocristallins (goutte, chondrocalcinose) et les spondylarthropathies.

Si l’on considère l’ensemble des rhumatismes inflammatoires, les pathologies les plus fréquentes sont les spondylarthropathies, le syndrome de Gougerot-Sjögren et la polyarthrite rhumatoïde, dont les prévalence sont estimées respectivement à à,4 – à, 5%, 0,04 – 4,8 % et à 0,6 – 0,8 %.

Les spondylarthropathies sont un cadre nosologique rassemblant différentes affections : d’une part, la forme primitive représentée par la sondylarthrite ankylosante, dont les manifestations sont avant tout axiales (douleurs rachidiennes…) et, d’autres part, les formes secondaires que sont les rhumatismes psoriasique, les rhumatismes associés à d’autres dermatoses (pustulose palmo-plantaire, acné majeure), les manifestations articulaires liées aux entéropathies inflammatoires (maladie de Chrohn, rectocolite hémorragique et colite collagène) et les arthrites réactionnelles.


 

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