Rey (jean-Baptiste)

Compositeur de musique, né à Lauzerte le 18 décembre 1734 et mort en 1810 ; il fut attaché comme enfant de cœur à l’abbaye de St.-Sernin à Toulouse. Il remporta au concours la place de la maîtrise à la cathédrale d’Auch, à l’âge de 17 ans ; après avoir occupé ce poste pendant trois ans, il fut appelé à Toulouse, et nommé chef d’orchestre du théâtre de cette ville. Il continua de cultiver son art avec succès à Montpellier, à Marseille, à Bordeaux et à Nantes, jusqu’à l’âge de 40 ans. Il se trouvait dans cette ville, lorsqu’il reçut en 1776 un ordre de se rendre à Paris pour être attaché à l’Académie royale de musique en qualité de maître d’orchestre. Il fit exécuter dans cette ville plusieurs de ses motets. En 1777, Louis XVI le fit nommer maître de musique de sa chambre avec une pension de 2,000 fr. Pendant les 35 ans qu’il est resté à l’Opéra, il a composé et restauré plusieurs ouvrages restés au théâtre, il a achevé l’opéra d’Arvire et Évelina de Sacchini. L’empereur Napoléon l’avait nommé chef d’orchestre de sa chapelle.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834

 

Chef d’orchestre et compositeur né à Lauzerte, en 1734, mort à Paris en 1810. D’abord maître de chapelle de la cathédrale d’Auch, il devint chef d’orchestre de divers théâtres de province, puis se rendit à Paris où, d’abord adjoint de Francoeur, il resta seul de 1781 à 1810. Il dirigea l’exécution des chefs-d’oeuvre de Gluck, Piccinni, Salieri, Sacchini et Spontini. En 1779, il fut nommé maître de chapelle de Napoléon. Il donna, avec son frère, Apollon et Coronis (Opéra, 1781) et les airs de danse de Tarare, opéra de Salieri, et ceux d’Oedipe à Colone, opéra de Sacchini. Enfin, il composa le troisième acte entier d’Arvire et Evelina, que Sacchini en mourant avait laissé inachevé.
Son frère, Louis-Charles-Joseph Rey, né à Lauzerte en 1738, mort à Paris en 1811, d’abord violoncelliste au théâtre de Montpellier, puis de Bordeaux, entre à l’orchestre de l’Opéra et, un peu plus tard, dans la chapelle royale. Joseph Rey écrivit avec son frère le petit acte d’Apollon et Coronis (1781).


 

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