Reicha (Antoine)

Compositeur et théoricien musical, né à Pragues en 1770, mort à Paris en 1836. Neveu et élève de Joseph Reicha, violoncelliste et compositeur (né à Pragues en 1746, mort à Bonn en 1795), il fut d’abord flûtiste dans l’orchestre de l’électeur de Cologne, à Bonn, où il connut Beethoven, qui jouait de l’alto dans cet orchestre. En 1794, il se rendit à Hambourg, y écrivit un opéra : les Français et l’Egypte, visita Paris, et de fit connaître avantageusement comme compositeur de musique instrumentale. Il fut moins heureux au théâtre. Il avait donné sans grand succès, à Vienne, un opéra italien : Argina, regina di Granata ; il n’en obtint pas davantage en faisant représenter à l’Opéra-Comique, avec Dourlen, Cagliostro (1810), et seul, à l’Opéra, Nathalie ou la Famille russe (1816), et Sapho (1822). En 1818, il fut nommé professeur de contrepoint et fugue au Conservatoire. En 1835, il fut élu membre de l’Académie des beaux-arts.
Les compositions instrumentales de Reicha sont très nombreuses. Sa renommée comme théoricien a été peut-être excessive de son temps ; peut-être est-elle trop rabaissé aujourd’hui, car il y a du bon dans ses préceptes. Sous ce rapport, il a publié d’importants ouvrages : Études ou théorie pour le piano-forte, dirigée d’une manière nouvelle (1860) ; Traité de mélodie, abstraction faite ses rapports avec l’harmonie (1814) ; Cours de composition musicale ou Traité complet et raisonné d’harmonie (1818) ; Traité de haute composition musicale (1824-1826) ; l’Art du compositeur dramatique ou Cours complet de composition vocale (1833) ; etc.

 

Musicien compositeur, 2 rue de la Corderie-St.-Honoré, né à Prague en 1770, et naturalisé français. Il a composé plus de 100 œuvres de musique instrumentales, qui ont été publiées tant en France qu’en Allemagne. Deux grands opéras de cet artiste ont été représentés à l’Académie royale de musique. Ce sont : Natalie, en 1816, et Sapho, en 1822. On lui doit, en outre, trois ouvrages didactiques sur la musique :
  1° Traité de mélodie ;
  2° Cours d’Harmonie pratique ;
  3° Traité de haute composition, 2 volumes.
Ces trois ouvrages ont été publiés à Paris depuis 1814. M. Reicha est professeur de composition à l’École royale de musique, et se livre à l’enseignement de cet art dans toutes ses branches.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834

 

Né à Prague le 26 février 1770, décédé le 28 mai 1836. Autodidacte, il commence sa carrière comme flûtiste dans l’orchestre de Maximilien d’Autriche, à Bonn, où Beethoven, qui tenait une partie d’alto, devint son ami. Il tente ensuite de s’établir comme compositeur à Hambourg (1794-1799), Paris (1799-1802), Vienne (1802-1808), où il fréquente Haydn, Beethoven, Salieri, et enfin se fixe à Paris en 1808. Il y est nommé professeur au Conservatoire (1818), obtient sa naturalisation (1829) et succède à Boieldieu à l’Institut. Son enseignement très réputé lui valut de nombreux élèves, parmi lesquels Berlioz, Liszt et Gounod.
6 opéras, des symphonies, 26 quintettes à vent (le meilleur de son œuvre), 6 quintettes à cordes, 20 quatuors à cordes, 36 fugues pour piano et quelques excellents ouvrages pédagogiques.
2 Quintettes à vent (Quintette à vent français), Fugues pour piano (Sykora


 

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