Régale
nom féminin
Instrument de percussion, dans le genre de l’échelette, composé de diverses lames de bois dur sur lesquelles on frappe avec une petite baguette surmontée d’une boule. La différence qu’il y a entre la règle et l’échelette, c’est que celle-ci est frappée horizontalement, tandis que l’autre est posée sur ses pieds, comme le tympanon. (Voyez Claquebois.)
Dictionnaire de musique
Du latin regalis.
nom masculin.
Instrument à vent, à réservoir d’air et à anches battantes. Ne s’emploie guère qu’au pluriel.
Les régales appartiennent à la catégorie des orgues. On les appelait orgue positif, parce qu’on posait l’instrument sur un meuble ou sur le plancher. En usage dès le XVIe siècle, cet orgue se composait d’une jeu de trompettes dont les tuyaux étaient extrêmement courts et pouvaient tenir dans un livre faisant fonction de soufflet. On croit qu’il fut inventé en Allemagne, à Nuremberg, bers 1550, par Georges Woll. Au XVIIIe siècle, ou en construisait qui avaient une étendue de quatre octaves. A cette époque, on entendait par "regale", le jeu de l’orgue dit voix humaine ; en donnant aussi ce nom à des épinettes organisées ou positifs.
Encyclopédie Larousse, 1900
Jeu d’anche, le plus ancien de tous les jeux d’orgue. Il n’est plus employé dans les orgues modernes.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Sorte de positif d’orgue appelé par les Italiens Régali ou Ninfali. C’est aussi le nom d’un petit jeu d’anches se plaçant sur un meuble ; sorte de petit orgue portatif à quatre octaves et plus, usité au XVIe siècle en France et en Italie. Les Régales de percussion sont des sortes d’harmonicas flamands, faits en bois et à clavier.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886
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