Pot-pourri

On appelle ainsi une longue chanson dont chaque couplet est écrit sur un air différent et connu. Littérairement, le pot pourri est une chanson plaisante, et le plus souvent une parodie ; musicalement, c’est une suite de ponts-neufs. Ce genre était très en vogue il y a soixante ou quatre-vingts ans. Désaugiers a écrit des pots pourris qui sont restés célèbres (On voit qu’au point de vue musical, le pot-pourri n’est qu’un mélange, une sorte de macédoine. C’est pour cette raison que son nom est emprunté à un procédé culinaire du même genre, que l’abbé Tuet rapporte ainsi dans ses Proverbes français : « C’était le bouilli qu’on faisait pourrir de cuire, et qui était composé de bœuf, de mouton, de veau, de lard et d’un grand nombre de différents herbes. Ce salmigondis d’herbages et de viandes était servi à table dans le pot même où le tout avait cuit. »
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885

 

nom masculin.
C’est une sorte d’olla podrida musicale, ou série d’airs connus, recueillis çà et là dans la Clef du caveau ou dans les œuvres de divers compositeurs et cousus ensemble par des liaisons bizarre mais convenables. C’est un genre bâtard, presque tombé aujourd’hui en désuétude.
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880

 

Suite d’airs pris en totalité ou en partie çà et là dans les compositions de divers maîtres, et même parmi les refrains que l’on chante dans les rues, et cousus les uns aux autres par quelques phrases conjonctionnelles.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


 

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