Porte-voix

Nom masculin.
Sorte d’instrument à vent en métal avec la forme d’une longue trompette droite et terminée par un pavillon. On souffle dedans pour porter au loin les sons de la voix.

 

nom masculin.
Instrument en forme de trompette destiné à porter la voix au delà de sa portée naturelle. Il fut inventé en 1645 par le Père Kircher et perfectionné vingt ans après par le chevalier Morland, Anglais d’origine. Toutefois il est présumer que cet instrument ou un autre servant au même usage devait être connu des anciens, car certaines chroniques parlent d’une grande trompette à l’aide de laquelle Alexandre le Grand se faisait entendre de toute son armée.
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880

 

Instrument destiné à porter la voix au loin. C’est un tuyau de forme conique, largement évasé par sa partie inférieure, dans lequel on parle en portant la petite extrémité à la bouche. Avec un porte-voix de 1 mètre 33 on peut se faire entendre à 500 pas géométriques ; avec un porte-voix de 5 mètres 50, on se fait entendre à 1,600.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Instrument très ancien dont le nom indique l’usage. C’est une grande trompette à pavillon très évasé. Il ne faut pas croire que le P. Kircher, en 1645, l’ait inventé comme on le dit : on s’en servait dès les temps les plus reculés.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886


 

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