Polype vocal
Ils peuvent être petits (micropolypes), sessiles ou pédiculés, aspirés sous la glotte en inspiration et « accouchés » par la glotte (en battants de cloche). A l’écoute vocale, la voix est souvent très altérée, très rauque et très forcée. La gêne est variable, fonction du volume du polype et de son retentissement sur la vibration de la corde vocale avec fuite glottique et perte d’énergie aérienne.
Pour développer un polype, il faut généralement une pression d’accolement très forte sur un larynx déjà enflammé par le tabac, l’alcool, la toux… Il résulte d’un forçage important. D’aspect, c’est une tumeur bénigne sur la corde vocale qui peut être minuscule ou de taille beaucoup plus important. Il peut être de type muqueux ou de type hémorragique s’il est consécutif à un coup de fouet laryngien.
En présence d’un polype, la glotte, lors de la phonation, est dite "en sablier" car il y a une fuite glottique de part et d’autre de la lésion. L’intensité vocale est généralement préservée mais la voix se retrouve aggravée, et le timbre, quant à lui, devient enroué ou rauque.
Caroline Lavie
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