Polymnie

L’une des neuf muses révérées par la Grèce antique. Elle présidait à la poésie lyrique et à la pantomime, et quelques écrivains lui attribuaient l’invention de l’harmonie. Certains monuments antiques de l’harmonie. Certains monuments antiques la représentent debout, la main droite élevée, enveloppée dans sa draperie, et son menton reposant dessus ; d’autres la figurent avec une simple couronne de fleurs dans les cheveux, qui sont modestement disposés ; « les perles leur prêtent parfois leur candeur, et parfois aussi les pierreries leur éclat ; elle est habillée d’un vêtement blanc sur lequel le laurier d’Apollon tombe en élégantes guirlandes. Elle tient aussi un sceptre de la main gauche, non celui de la royale Melpomène, du commandement, mais le sceptre qui soumet les esprits, et impose l’admiration à ceux qu’il subjugue. » Quelquefois enfin un masque est à ses pieds, et c’est alors qu’elle est la muse de la pantomime, et justifie un cers d’Ausone dont le sens exact est celui-ci : Polymnie exprime tout de la main, et parle du geste.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885


 

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