Pièces burlesques

On connaît un certain nombre de pièces burlesques, sérieuses par la forme, grotesques par le fond, qui, sous ce rapport, se rapprochent de la parodie, quoiqu’en général elles aient été écrites sur des sujets d’imagination. Il faut signaler en ce genre la Mort de Goret, tragédie burlesque de Delorme, donnée à l’ancien Opéra-Comique en 1753, et qui semble être une imitation comique d’Andromaque ; le Pot de chambre cassé, « tragédie pour rire ou comédie pour pleurer, » imprimée en 1749 et qu’on a attribuée tantôt à Gaubier, tantôt à Grandval père ; la plupart des vers de celle-ci étaient empruntés à diverses tragédies célèbres, dont elle formait une sorte de critique ; les Fureurs de l’amour, tragédie burlesque de Philidor, l’un des classiques du genre, représentée en l’an VI sur le théâtre des Jeunes-Artistes ; Titus ou Savonnette et Toupet, ou la Mort de Peignoir, ou le Repentir de Lahuppe, ou les Perruquiers, « petite tragédie sans prose en 5,854 pieds, sérieuse si l’on veut, » de Charrin, représentée en 1806 au théâtre des Troubadours, etc. Quant à la pièce bien connue de Mme Deshoulières, la pièce bien connue de Mme Deshoulières, la Mort du Cochon, elle n’est guère burlesque que par son titre, Cochon étant le nom du chien de M. de Vivonne, dont elle traçait une sorte d’oraison funèbre.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885


 

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