Partition

Nom féminin

  • 1. Livre enfermant toute la musique composée pour un opéra, une symphonie. Une partition d’orchestre forme l’ensemble de toutes les parties instrumentales disposées les une au-dessus des autres, en parlant du bas de chaque page. Pendant l’exécution de l’œuvre interprétée, la partition est placée sur un pupitre devant lequel se place le chef pour diriger son orchestre.
  • On transcrit pour piano et chant toute la musique orchestrée d’une œuvre.
  • Cette transcription s’appelle : partition de piano.
  • 2. La partition, dans l’accord du piano. Voyez : Accord des instruments.

Dictionnaire d’instrumentation et d’orchestration, Paul Rougnon, 1935

 

Toute la partie musicale d’un ouvrage lyrique : oratorio lyrique : oratorio, opéra-comique ou opérette. On dira indifféremment : « La partition, ou la musique, de tel ouvrage est remarquable, » et la réflexion s’applique ainsi à l’œuvre du compositeur. Au point de vue matériel, la partition représente l’ensemble complet de cette œuvre, comprenant toutes les parties de chant et d’instruments, disposées sous la forme qu’elles doivent avoir pour que la lecture simultanée de toutes ces parties soit possible à l’œil exercé du chef d’orchestre. On a pris l’habitude d’appeler aussi partition la réduction au piano de la partition d’orchestre, comprenant toutes les parties de chant et un résumé de l’orchestre traduit en partie de piano, et aussi la réduction pour piano seul de toutes les parties de chant et d’orchestre. La partition complète prend le nom de grande partition, celle où l’orchestre est remplacé par un accompagnement de piano celui de partition pour chant et piano, et enfin la transcription pour piano celui de partition pour piano seul.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d'Arthur Pougin, 1885

 

Collection de toutes les parties d’une pièce de musique, où l’on voit, par la réunion des portées correspondantes, l’harmonie qu’elles forment entre elles. On écrit pour cela toutes les parties, portée à portée, l’une au-dessous de l’autre, avec leurs clefs, de manière que chaque mesure d’une portée soit placée perpendiculairement au-dessus ou au-dessous de la mesure correspondante des autres parties, et enfermée dans les mêmes barres prolongées de l’une à l’autre, afin qu’on puisse voir d’un coup d’oeil tout ce qui doit s’entendre à la fois. Quelque ordre que l’on donne aux parties dans une partition, celle de la basse doit être au-dessous de tout, et celle du chant vocal immédiatement au-dessus de celle de la basse et de celle de violoncelle, s’il y en a une pour l’instrument. Plusieurs compositeurs placent les parties de violon en tête d’une partition. Les Italiens y mettent quelquefois les cors et les trompettes. La diversité des clefs est un moyen excellent pour donner de la clarté à une partition. Les clefs d’ut signalent le basson et la viole ; les clefs de sol, sans dièses ni bémols, indiquent sur-le-chant les parties des cors et des trompettes. Les voix se trouvent classées selon leur diapason, et l’oeil peut les distinguer assez facilement, grâce à la physionomie particulière de chaque clef. La partition réunit en faisceau les forces vocales et instrumentales. Tout est classé avec ordre, et chaque partie suit parallèlement celles qui concertent avec elle. Le chef d’orchestre embrasse tout d’un coup d’oeil, il s’attache particulièrement aux voix et aux instruments qui récitent. Sans ce précieux secours, on ne peut exécuter la musique de théâtre, les symphonies, les « messes », les cantates, les oratorios.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


 

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