Palestrina (Jean Pierluigi)

Maître de chapelle et compositeur

Jean Pierluigi Palestrina

(né en 1524 à Palestrina près de Rome, d’où son nom, mort en 1594). Ecole italienne. Surnommé le Prince des musiciens de son temps. Il se rendit célèbre par la composition de motets, de psaumes, d’hymnes, de messes, dont la fameuse messe au pape Marcel, de madrigaux. Toutes ces œuvres sont écrites à 4, 5, ou 6 voix, dans le style consonant, non modulant, contrapontique de l’époque de la Renaissance. Palestrina réforma le style de la musique religieuse de son temps. Depuis le XIVème siècle et même avant, l’usage s’était répandu de composer les morceaux d’une messe en prenant pour thème principal le chant d’une chanson profane. Ce procédé ayant dégénéré en abus, les autorités ecclésiastiques l’interdirent. Palestrina écrivit alors des messes selon les enseignements donnés par cette autorité, et plusieurs parties consonantes. Il sut donner à cette musique le vrai caractère sublime qui devait lui appartenir. Ses œuvres provoquèrent une admiration unanime. Elles étaient écrites exclusivement pour les voix. Depuis, on a donné le nom de style palestrinien à toute musique à plusieurs voix, sans accompagnement instrumental.

 

Surnommé le prince de la musique, né à Palestrina en 1529, mort en 1594 ; fut maître de chapelle de Saint-Jean de Latran, de Sainte-Marie Majeure et de Saint Pierre du Vatican. De son temps c’était l’usage de composer des messes et des motets sur des airs de chansons vulgaires, et cet indécent mélange du profane avec le sacré avait souvent provoqué les censures de l’église. Palestrina opéra à cet égard une réforme complète dans la musique religieuse et donna le premier l’exemple de composer tout exprès pour l’église des airs appropriés à la gravité du sujet. On connaît de ce maître treize livres de messes, six de motets, une foule d’hymnes, de litanies, d’offertoires. Partout on admire la puissance d’invention, l’habileté dans l’art d’écrire pour les voix, la variété du style, une harmonie large et simple, une douceur angélique. On estime surtout sa Messe du Pape Marcel, son Stabat et son motet Popule meus.

Biographies des musiciens célèbres, 1884, Valenciennes


 

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique