Ophiclèide

Serpent à clefs

Nom masculin, dérive du grec ophis, serpent, et kleis, kleidos, clefs

Instrument à vent et de cuivre servant, selon ses dimensions, de tenor ou de basse à la trompette. Comme tous ceux de la même famille, il nous vient de l’Allemagne, où il ne fut d’abord qu’un perfectionnement à clef du serpent, instrument dont on se sert encore dans les églises, mais dont les effets de sonorité sont loin d’être aussi agréables que ceux de l’ophiclèide. Il fut introduit vers l’an 1820 dans nos musiques militaires. Il existe un heureux perfectionnement de l’ophiclèide dans un nouvel instrument connu sous le nom de batyphone. On en trouve un beau modèle chez M. Auguste Buffet, facteur d’instrument à Paris. (Voyez Batiphone).
Dictionnaire de musique, Charles Soullier, 1880

 

Instrument en cuivre d’origine hanovrienne, qui, depuis 1820, fait partie des musiques de l’armée française. Adopté d’abord dans les régiments de la garde royale, il fut admis ensuite dans ceux de l’infanterie de ligne et de cavalerie. Il en devint la contrebasse et remplaça les anciens serpents d’église. C’est, à proprement parler, un serpent à clefs, comme l’indique la racine grecque de son nom. Les clefs sont au nombre de neuf.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Cet instrument a été inventé, en Hanovre, au commencement du XIXe siècle. Il vient du mot grec Ophis(serpent), et cléides (clef). Il a remplacé le serpent dans les églises et dans les musiques militaires. On l’introduisit, en 1819 à l’Opéra. Il y a plusieurs sortes d’ophicléides : l’Alto en mi bémol, à l’unisson du trombone alto, de trois octaves et une tierce d’étendue ; du mi bémol au-dessous des lignes au sol des notes au-dessus, clef de sol ; l’alto, en fa, ayant la même étendue ; la basse en ut., à l’unisson du basson du si bémol au-dessous des lignes clef de fa à l’ut des lignes clef de sol ; labasse en si bémol ayant la même étendue, mais d’un ton plus bas que la basse d’harmonie, désignée souvent ainsi pour nommer l’ophicléide basse en ut ; enfin, la contrebasse en fa ou mi bémol à l’octave basse des ophicléides altos. Halari prit un brevet, en 1821, pour les ophicléides à huit clefs. Labbaye perfectionna sa basse d’harmonie à dix clefs. Enfin, Buffet les perfectionna dans les derniers temps de leur emploi ; maintenant cet instrument est presque partout abandonné.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 

 

Ce terme, dérivé du grec, signifie littéralement serpent à clefs. C’est un instrument de musique à vent et en cuivre qui, introduit dans les musiques militaires vers 1820, a remplacé le serpent à dix clefs.
Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot. Ernest Bosc,  Paris Librairie Firmin-Didot, 1883


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