Neume

s.f.
Terme plain-chant. La neume est une espèce de courte récapitulation du chant d’un mode, laquelle se fait à la fin d’une antienne par une simple variété de sons et sans y joindre aucunes paroles. Les catholiques autorisent ce singulier usage sur un passage de saint Augustin, qui dit que, ne pouvant trouver des paroles dignes de plaire à Dieu, l’on fait bien de lui adresser des chants confus de jubilation : " Car à qui convient une telle jubilation sans paroles, si ce n’est à l’Être ineffable ? et comment célébrer cet Être ineffable, lorsqu’on ne peut ni se taire, ni rien trouver dans ses transport qui les exprime, si ce n’est des sons inarticulés ?"
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

C’est un terme employé dans le plain-chant. Le neume était une figure mélodique que l’on plaçait sur une voyelle et le plus souvent sur la dernière voyelle du mot Alleluia. C’est un chant sans paroles, autorisé par le catholicisme d’après un passage de Saint-Augustin, qui dit que « ne pouvant trouver des paroles dignes de « Dieu, l’on fait bien de lui adresser des chants confus de « jubilation. » Le neume s’entend aussi d’une pause, d’un comma, d’un signe final. C’est aussi un terme de l’une des six anciennes écritures musicales qui ont précédé la notation de Gui d’Arezzo. Les neumes étaient de petits signes placés au-dessus des paroles, dont chacun exprimait une formule de chant.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Nom masculin
Ce mot dérive du grec pneuma, souffle. De souffle, le sens a passé à l’émission de la voix.
Les neumes étaient des signes de notation musicale usités au moyen âge et figurés par les accents grammaticaux : le point, l’accent aigu, grave, circonflexe. Combinés ensemble, ils indiquaient l’élévation ou le fléchissement de la voix et pouvaient représenter un son isolé et, aussi, une succession de plusieurs notes. Chaque signe neumatique prenait un nom particulier selon sa forme et selon la formule mélodique qu’il indiquait. Ce mot dérive du grec pneuma, souffle. De souffle, le sens a passé à l’émission de la voix.
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935


 

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