Musette ou Hautbois pastoral

Nom féminin

Cet instrument, qu’on ne doit pas confondre avec le précédent, est une sorte de petit hautbois, avec ou sans clefs, percé de six trous d’un côté et d’un septième de l’autre. L’anche n’est généralement pas à découvert ; elle est le plus souvent cachée sous une capsule dont l’extrémité, taillée en biseau, est embouchée par l’exécutant. Certaines de ces musettes sont en sol, d’autres en bémol. Leur étendue est d’une octave pleine.
Dictionnaire de musique1900

 

Instrument champêtre, autrement dit cornemuse – On appelait autrefois musette certain air pastoral portant mesure à 6/8 avec bourdon, comme ceux qu’on joue sur la cornemuse.
Dictionnaire de musique1880

 

Musette, selon les uns, est un mot diminutif de muse, dans le sens d’air, chanson, et selon d’autres prendrait son étymologie de Colin-Muset qui aurait répandu cet instrument au moyen âge.
Instrument à vent formé de trois tuyaux (ou chalumeaux) munis d’une anche et d’une sorte d’outre ou de vessie en peau de mouton que le joueur tient sous le bras gauche et qu’il gonfle comme un ballon, à l’aide d’un soufflet appelé porte-vent. Les trois tuyaux, d’inégale grandeur, sont appelés : le premier, grand bourdon ; le second, petit bourdon ; le troisième est percé de trous servant à varier les sons par le jeu des doigts. Le frand bourdon se jette par-dessus l’épaule. On a également appelé musette une sorte de petit hautbois percé de trous. Les Romains appelaient la musette et la cornemuse : tibia utricularia, tuyau on tube à outre.
La cornemuse et la musette ont certains rapports de ressemblance, mais différent ente elles par ce fait que l’outre (ou vessie) de la musette reçoit l’air par un soufflet placé sous le bras gauche de l’exécutant, alors que dans la cornemuse l’air est insufflé par le souffle du cornemuseur.
Cornemuse prend son étymologie du latin cornu, corne, et muse, pris dans le sens de musique, air, chanson.
La musette et la cornemuse (presque abandonnée de nos jours) sont cependant encore usitées en France dans la Bretagne et la Savoie, en Angleterre et en Écosse.
Dictionnaire instrumental et orchestral, Rougnon, 1935

 

 n. f. (de l’ancien français, muse).
Instrument de musique à vent, composé d’un ou deux tuyaux appelés chalumeaux, d’un ou deux autres tuyaux plus grands, nommés bourdons, d’une outre en peau qui contient l’air et le communique aux chalumeaux, enfin d’un petit tuyau qui sert à introduire l’air dans l’outre. Familier « jouer de la musique, boire. (Allusion à l’outre contenant du vin).
Encyclopédie : La musette jouit d’une grande vogue en France pendant presque tout le XVIII° siècle. Elle était en usage d’ailleurs dès Lulli, à l’orchestre de l’Opéra. On peut croire que cet instrument était pratiqué par de nombreux et riches amateurs, car on rencontre des musettes construites avec un véritable luxe Tandis que les tuyaux de la musette commune étaient en buis, on en trouve dont les tuyaux sont en palissandre ou en ivoire garnis de clefs en argent, l’outre étant recouverte de velours ou de soie de couleur brochée, portant souvent de riches broderies et garnie de glands nombreux et coquets.
Dictionnaire de musique 1900


 

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