Murabba

La forme classique de la symphonie orientale comprend neuf morceaux : Le Taksim, Le Péchrev, Le Kiâr, Les Murabba, le Nakich, L’Aghir Sémaï, Les charké, Le Yuruk semai ; Le Péchrev sémaï
Murabba signifie quatre. Le Murabba est également dit besté : composé. Il se compose d’un quatrain dont la musique des 1° 2° et 4° est identique. Le troisième vers est appelé Meyan : le milieu, à cause de sa situation ; il se chante sur la corde la plus élevée du mode. En bonne règle, il doit y avoir deux murabba dans un concert classique.
Le 1° murabba de notre concert est du célèbre Itri, le second, de Dédé Ismaïl effendi. Né à Constantinople en 1196 de l’Egire. Dédé Ismaïl entra en 1214 dans le téké, couvent de Merévis ou derviche tourneurs de Yeni Kapou, où il eut pour maître de musique le supérieur même du téké : Ali Nantki effendi. Le Sultan Selim III ayant eu la curiosité de l’entendre, le manda près de lui et récompensa son talent. Dans la suite, le Sultan Mahmoud II le nomma 1er Muezzin de sa mosquée. Dédé Ismaïl est un des musiciens turcs dont la tradition a conservé le plus de compositions. Il mourut à la Mecque en cours de pèlerinage en 1261.
Revue musicale mensuelle 1911


 

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