Monocorde

Nom masculin

Instrument à une seule corde, que l’on peut diviser en autant de parties que l’on veut, au moyen de petits chevalets, pour mesurer les rapports des sons et des intervalles. Cet instrument remonte au cinquième ou sixième avant J-C. On en attribue l’invention à Pythagore. – On donne aussi ce nom à une espèce de clavecin allemand dont chaque corde est pincée par une petite lame de laiton. – Toute corde sonore produisant l’accord naturel et fondamental où sont renfermés, selon Catel, tous les sons de l’harmonie simple. (Voy. Accord).
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880

 

s.m.
Instrument ayant une seule corde qu’on divise à volonté par des chevalets mobiles, lequel sert à trouver les rapports des intervalles et toutes les divisions du canon harmonique. Comme la partie des instruments n’entre point dans mon plan, je ne parlerai pas plus longtemps e celui-ci.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

Instrument de bois ou de cuivre, sur lequel il n’y a qu’une seule corde tendue et divisée selon certaines proportions pour faire connaître les différents intervalles des sons.
Monocorde se dit aussi des instruments à une seule corde, tel que la trompette marine. On nommait monocorde dans l’antiquité un instrument en usage chez les Grecs, auxquels il servait de diapason. Il servait également pour la mesure ou pour le ton. Dans la suite, on y mit plusieurs cordes en conservant toujours son nom.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

C’est une scène chantée par un seul acteur qui, s’étant identifié avec le personnage qu’il représente, en exprime les divers sentiments avec vérité. Cette scène se compose ordinairement d’un récitatif instrumenté avec soin, suivi presque toujours d’une cavatine ou d’un air de plusieurs mouvements.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Instrument à cordes très ancien, dont on attribue l’invention à Pythagore ; on croit généralement qu’il remonterait au Ve ou au VIe siècle avant J.-C. Il était composé d’une règle de bois divisée en plusieurs parties, sur laquelle on mettait une corde de boyau ou de métal tendue par deux chevalets, et au milieu de laquelle se trouve un troisième chevalet mobile. On l’appelle aussi Trompette marine (Voyez ce mot) ; ce dernier instrument figura, jusqu’en 1780, dans la musique des rois de France. C’était aussi le nom d’une sorte de clavecin allemand, dont les cordes étaient pincées par de petites lames de laiton, chaque note, au lieu d’avoir trois cordes, n’en possédait qu’une seule ; de là le nom de monocorde.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886


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