Maxime

Nom féminin
1. La plus grande valeur. Elle vaut deux rondes, quatre blanches, etc. Elle forme l’unité de valeur dans la mesure chiffrée : 2/1 mesure formée de deux rondes. Sa figure est formée d’un carré, avec le centre blanc.
2. Ancienne valeur des notations blanche et noire du moyen âge. (V. les articles consacrées à cette notation.)
3. On appelait anciennement aujourd’hui intervalle maxime, celui que nous appelons aujourd’hui intervalle augmenté.
Dictionnaire de musique, Rougnon, 1935

 

Nom féminin
La plus longue des valeurs de notes, dans la notation ancienne, figurée par un rectangle évidé avec queue à droite, valant, sous le signe de l’imperfection, 2 carrées ou 8 rondes et sous le signe de la perfection, 3 carrées ou 12 rondes. (Voyez Notation.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926

 

Adjectif
On appelle intervalle maxime celui qui est plus grand que le majeur de la même espèce, et qui ne peut se noter ; car, s’il pouvait se noter, il ne s’appellerait pas maxime, mais superflu.
Le semi-ton maxime fait la différence du semi-ton mineur au ton majeur, et son rapport est de 25 à 27. Il y aurait entre l’ut dièse et le re un semi-ton de cette espèce, si tous les semi-tons n’étaient pas rendus égaux ou supposés tels par le tempérament.
Le dièse maxime est la différence du ton mineur au semi-ton maxime, en rapport de 243 à 250.
Enfin le comma maxime, ou comma de Pythagore, est la quantité dont différent entre eux les deux termes les plus voisins d’une progression par quintes, et d’une progression par octaves, c’est-à-dire l’excès de la douzième quinte si dièse sur la septième octave ut ; et cet excès dans le rapport de 524288 à 531441 est la différence que le tempérament fait évanouir.
s.f.
C’est une note faite en carré-long horizontal avec une queue au côté droit, de cette manière (…), laquelle vaut huit mesures à deux temps, c’est-à-dire deux longues, et quelquefois trois, selon le mode. (Voyez Mode.) Cette sorte de note n’est plus d’usage depuis qu’on sépare les mesures par des barres, et qu’on marque avec des liaisons les tenues ou continuités des ons. (Voyez Barres, Mesure.)
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

  • Nom de tout intervalle plus grand que le majeur, pour ceux qui n’admettent pas le degré de augmenté, et plus grand d’un demi-ton que l’augmenté, pour ceux qui admettent ce degré de plus.
  • C’est une note faite en carré long horizontal avec une queue au côté droit, laquelle valait huit mesures à deux temps,’ c’est-à-dire deux longues, et quelquefois trois, selon le mode.

Cette sorte de note n’est plus en usage, depuis qu’on sépare les mesures par des barres, et qu’on marque avec des liaisons les tenues ou continuités des sons.

Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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