Maxillaire supérieur. Anatomie artistique. Leçon 15

Les bords du maxillaire supérieur

Le maxillaire supérieur comprend 4 bords, ils se distinguent par rapport à leur situation, en antérieure, postérieure, supérieure et inférieure :


1. Le bord supérieur
Il est mince et irrégulier, il se dirige d’avant en arrière. Il s’articule d’avant en arrière avec l’unguis et avec la lame papyracée de l’ethmoïde.
Il présente en regard de l’unguis une échancrure concave en dedans, qui s’articule avec le hamulus lacrylamus de l’unguis et forme avec lui le bord externe de l’orifice d’entrée du canal lacrymo-nasal.
De l’extrémité antérieure du bord du maxillaire s’élève l’apophyse montante du maxillaire.

Apophyse montante du maxillaire supérieur
C’est une lame osseuse, quadrilatère, aplatie transversalement.

  • La face externe est divisée par une crête verticale, dite crête lacrymale antérieure, en deux parties, l’une, antérieure, l’autre, postérieur. La partie antérieure est à peu près unie ; la partie postérieure est occupée par une gouttière qui contribue à former la gouttière du sac lacrymal.
  • La face interne de l’apophyse fait partie de la paroi externe des fosses nasales. On voit sur cette face, en haut et en arrière, des rugosités articulaires parmi lesquelles est parfois creusée une demi-cellule. Rugosités et demi-cellule répondent à la face antérieure des masses latérales de l’ethmoïde. La face interne de l’apophyse présente encore vers sa partie moyenne une crête oblique en avant et en bas, appelée crête turbinale supérieure ; elle s’articule avec le cornet moyen.

Des quatre bords de la branche montante, l’antérieur s’articule avec l’os propre du nez ;

  •   le postérieur, mince et tranchant, à peu près vertical, s’unit au bord antérieur de l’unguis ; il se continue en bas avec la lèvre antérieure de la gouttière lacrymale creusée sur la face interne du maxillaire ;
  •   le supérieur, étroit, dentelé, répond à la partie latérale de l’échancrure nasale du frontal. »

2. Bord inférieur ou alvéolaire
Le bord inférieur, alvéolaire est concave en dedans et en arrière ; il forme avec celui du côté opposé une arcade à concavité postérieure. Il est creusé de cavités ou alvéoles, où sont implantées les racines des dents. Simples en avant, ces alvéoles se subdivisent, au niveau des grosses molaires, en deux trous ou quatre fossettes secondaires, correspondant exactement à la division des racines de ces mêmes molaires. Chaque alvéole ou chacune de ses fossettes secondaires présente à son sommet un petit pertuis, où pénètrent les filets vasculaires et nerveux destinés aux racines des dents.

3. Bord antérieur
Ce bord est rugueux, Il est échancré dans sa partie moyenne, et cette échancrure nasale limite avec celle du maxillaire opposé l’orifice antérieur des fosses nasales osseuses.

4. Bord postérieur
Le bord postérieur, large, épais, appartient à la tubérosité du maxillaire. Il est à peu près vertical. On observe à ses deux extrémités une surface rugueuse. La surface rugueuse supérieure, triangulaire, appelée trigone palatin, s’articule avec l’apophyse orbitaire du palatin. La surface rugueuse inférieure répond à l’apophyse pyramidale de cet os. Entre les deux surfaces articulaires, le bord postérieur du maxillaire contribue à limiter en avant l’arrière-fond de la fosse ptérigo-maxillaire.


 

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