Main harmonique

C’est le nom que donna l’Arétin à la gamme qu’il inventa pour montrer le rapport de ses exacordes, de ses six lettres et de ses syllabes ; avec les cinq tétracordes des Grecs. Il représenta cette gamme sous la figure d’une main gauche, sur les doigts de laquelle étaient marqués tous les sons de la gamme, tant par les lettres correspondantes que par les syllabes qu’il avait jointes, en passant, par la règle des muances, d’un tétracorde ou d’un doigt à l’autre, selon le lieu où se trouvaient les deux semi-tons de l’octave par le bécarre ou par le bémol, c’est-à-dire selon que les tétracordes étaient conjoints ou disjoints. (Voyez Gamme, Muances, Solfier.)
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

C’est le nom que donna Guido à la gamme qu’il inventa, pour montrer le rapport de ses hexacordes, de ses six lettres et de ses six syllabes avec les cinq tétracordes des Grecs. Il représente cette gamme sous la figure d’une main gauche, sur les doigts de laquelle étaient marqués tous les sons de la gamme, tant par lettres correspondantes, que par les syllabes qu’il y avait jointes, en passant, par la règle des nuances, d’un tétracorde ou d’un doigt à l’autre, selon le lieu où se trouvaient les deux demi-tons de l’octave par le bécarre ou par le bémol, c’est-à-dire selon que les tétracordes étaient conjoints ou disjoints.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

On attribue l’invention de la main harmonique au moine Guido ou Gui d’Arezzo, au XIème siècle, bien que ses écrits ne renferment aucune affirmation à ce sujet. Cette main était employée pour l’étude de la musique et du solfège. « Pour aider à reconnaître les notes, dit Fétis, on avait imaginé de représenter sur le bout des doigts et sur les phalanges d’une main gauche ouverte ; on avait établi un certain nombre de règles concernant le passage d’une note à l’autre suivant les divers cas, et cette main se plaçait comme un indicateur universel dans toutes les écoles. » Quand un homme connaissait parfaitement toutes les règles du système musical usité au XIème siècle, on disait qu’il savait bien sa main.
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935

 

Invention attribuée à Gui d’Arezzo (XIe siècle), et employée pour apprendre la solmisation par l’hexacorde et les nuances. Ce système est très compliqué ; on ne l’a abandonné qu’à la fin du XVIIIe siècle.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886


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