Léandre

L’un des types d’amoureux de l’ancienne comédie italienne. Ce fut d’abord un jeune dameret, élégant, aimable, bien vu des femmes, et c’est sous cet aspect que le représentait Charles Romagnesi, peu d’années avant la fermeture du premier théâtre de la Comédie-Française. Plus tard, le type se modifia, et Léandre, confondant un peu son caractère avec celui du Capitan, devint une espèce de bellâtre vaniteux et insupportable, qui était souvent la victime de sa propre sottise. C’est ainsi qu’en dégénérant il s’est introduit dans notre pantomime, où il n’est plus qu’un amoureux berné, toujours repoussé par Colombine, tandis qu’il est joué et souvent battu par Arlequin, et même par Pierrot. Sous sa première forme, aimable et gracieuse, Léandre a été mis à la scène, en France, par Pierre Corneille, puis par Molière, qui nous l’a montré dans l’Étourdi, dans les Fourberies de Scapin, dans le Médecin malgré lui, et enfin par Destouches, dans la Fausse Agnès.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885.


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