Jones Delight Quincy

Trompettiste, chef d’orchestre, compositeur et arrangeur américain (né à Chicago en 1933). Après son bref passage chez Bumps Blackwall et Jay McShann (1951), il est engagé par Lionel Hampton, avec qui il reste deux ans ; dès cette époque il commence à écrire des arrangements, et, de 1954 à 1956, travaille ainsi pour Tommy Dorsey, Ray Anthony, Count Basie, Chuck Willis et Dinah Washington, ainsi qu’à la radio et à la télévision. En 1956, Dizzy Gillespie l’engage comme directeur musical et trompettiste d’un grand orchestre destiné à accomplir une tournée mondiale pour le compte du Département d’État. En 1957, il séjourne en France et est directeur artistique des disques Barclay ; il en profite pour étudier avec Nadia Boulanger. De retour à New York (1958), il constitue, en collaboration avec Bill Byers, un grand orchestre, comprenant, notamment : Clark Terry, Benny Bailey, Quentin Jackson, Melba Liston, Jimmy Cleveland, Budd Johnson, Porter Kilbert, Jérome Richardson, Sahib Shibab, Phil Woods, Les Spann, Julius Watkins. Cette formation accompagne en Europe l’opérette Free and easy. L’insuccès financier de la tentative l’oblige à dissoudre, en 1961, son orchestre. Il se consacre dès lors uniquement à l’arrangement, fournissant de nombreuses orchestrations à Count Basie, écrivant également beaucoup pour des accompagnements de chanteurs.

Si Quincy Jones n’a eu que peu l’occasion de mettre en valeur ses dons de trompettiste, en revanche il est l’un des arrangeurs les plus actifs du jazz d’après 1955. A ses débuts, il créa des petites pièces pour formations réduites, permettant aux solistes de s’exprimer dans les idiomes be-bop et cool, puis il élargit ses conceptions introduisant dans la palette sonore des instruments tels le cor et la flûte ; expert aussi bien pour des œuvres délicates et fines que d’autres plus violentes, plus robustes, destinées à engendrer le swing en tempo vif. En fait, l’habileté de Qincy réside dans sa grande technique d’écriture et sa versatilité, celle-ci l’autorisant à orchestrer pour des groupes de styles très divers. Ses arrangements, fouillés dans le détail, se distinguent par des couleurs personnelles, qui résultent d’amalgames de sonorités originaux, notamment des unissons d’anches et de cuivres.

Arrangements :
  Rat Race (Count Basie, 1962),
  I’m beginning to see the light (Ella Fitzgerald, 1963),
  Nasty Magnus (Count Basie, 1963)

Enregistrements
  Kingflish (avec Lionel Hampton, où il joue un solo de trompette, 1951)
  Evening in Paris (1961).


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