John Berger

Romancier, peintre mort le 2 janvier 2017 à 90 ans

Romancier, peintre, critique d’art britanique, John Berger né le 5 novembre 1926 à Londres est mort le 2 janvier 2017 à Antony près de Paris à l’âge de 90 ans.
Après avoir étudié aux Beaux-arts à Londres, il choisit l’écriture. « ecrivain engagé, scénariste, critique d’art qui n’a jamais dissocié son travail de créateur de ses convictions politiques.

« En 1973, il avait posé ses malles dans le petit village de Quincy (Haute-Savoie), menant une existence spartiate de militant écologiste. Son empathie avec ces lieux était telle qu’il avait consacré des livres – La Cocadrille (Mercure de France, 1981), Joue-moi quelque chose (Champ Vallon-Curandera, 1990) – au déclin de la paysannerie savoyarde. « Je me sens ici chez moi, disait-il. Avec les gens de la région, j’ai beaucoup de choses en commun : le même respect de la terre, le même sens de la précarité, la même inquiétude lorsqu’on scrute le ciel. » Ce n’est que depuis quelques années que John Berger s’était retiré en Ile-de-France. »[Le Monde 03/01/2016]

Il obtient le Booker Prize (dont il partage la dotation avec les Black Panthers) et le James Tait Black Memorial Prize en 1972 pour son roman G.

« Dans Un métier idéal (L’Olivier, 2009), il se transforme en reporter donnant la parole à un médecin de campagne qui décrit sa profession comme un sacerdoce. Berger écoute, note, raconte… et signe quelques-unes des plus belles pages sur la médecine rurale au XXe siècle. » [Le Monde 03/01/2016]


 

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