Hyperlaxicité chez les danseurs et les danseuses

Prévention à adapter aux danseurs et danseuses hyperlaxes

Les danseurs et danseuses, surtout les plus laxes, doivent être dépistés et accompagnés sur le plan éducatif afin que le travail qu’ils vont effectuer ne vise pas à surdévelopper (développer n’est pas surdévelopper) une hyperlaxité naturelle, mais à développer des mouvements suffisamment contrôlés dans des degrés de mobilité articulaire acceptables. Les enseignants doivent faire appréhender la différence qu’il peut y avoir entre la souplesse physiologique d’un sujet entraîné et l’hyperlaxité. Une rééducation appropriée doit leur permettre de trouver une tonicité optimale et une bonne mise en action des muscles stabilisateurs des articulations et de développer le sens propricoceptif afin d’améliorer le feed-back sensitif provenant des articulations afin d’ajuster au mieux les positions articulaires dans des zones de non-risque et d’augmenter la vigilance musculaire dans certaines situations particulières.

 

Critères cliniques classiques d’hypermobilité (hyperlaxité)
Dorsiflexion passive du 5ème doigt > 90° 1 point de chaque côté
Aposition passive du pouce sur l’avant-bras après flexion palmaire maximale du poignet 1 point de chaque côté
Hyperextension passive du coude (recurvatum) > 10° 1 point de chaque côté
Hyperextension du genou > 10°    1 point de chaque côté
Poser les mains à plat au sol par flexion antérieure du tronc sans fléchir les genoux    1 point
Total (Hypermobilité >ou égal à 4) 9 points

Rédacteur Docteur A.Arcier président fondateur de Médecine des arts®
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Bibliographie

R. Grahame et J.M Jenkins, Ann. Rheum Dis 1972 ; 31 ; 109-111.


 

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