Guimbarde

Instrument de musique en fer, d'origine montagnarde, très ancien,

Nom féminin
Instrument de musique
guimbardeSorte d’instruments que quelques-uns appellent trompe, trompelaquais, trompe de Béarn, quelques autres rebute et d’autres enfin guitare. C’est un petit cercle de fer ou de laiton, de forme à peu près ovale, terminé par deux branches parallèles et ayant dans son centre une petite languette d’acier élastique que l’on fait frémir avec l’index de la main droite en le tenant fixé sur les dents à l’aide de la main gauche. On chante un air en mesure que l’on fait vibrer l’instrument, ce qui produit un son assez grotesque et qui a quelque rapport avec celui d’une vielle et mauvaise guitare. Les Italiens l’appellent spassapensiero ou aura.

 

Petit instrument en acier composé de deux branches recourbées, entre lesquelles est une languette qui produit des sons lorsqu’on la touche.
La guimbarde était également le nom d’une ancienne danse à laquelle succéda la bourrée.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Instrument en fer, d'origine montagnarde, très ancien, appelé aussi Rebube, Trompe, Trompe-Laquais, Trompe de Béarn, Guitare, etc. La guimbarde a la forme d'un triangle arrondi, en acier ; on la pose sur les lèvres et, avec le doigt, on fait mouvoir une languette de même métal, qui est attachée à l'endroit le plus large ; cette languette, agissant comme un ressort, ne touche à aucune partie de la bouche et résonne entre les dents. L'antiquité de cet instrument est très reculée, puisque les peuples de l'Asie et de la Nouvelle-Guinée le possédaient ; les Hindous le nominent Murchang ou Mochanga, les Chinois, Kiou-Kin ; les Papous, Darubiri.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 

 

Sorte d’instrument de musique de forme ovale dont l’un des côtés serait ouvert et comporterait deux branches.
Entre celles-ci se trouve une languette d’acier flexible qui est scellée à son extrémité dans la courbe de l’ovale. Pour jouer de cet instrument, on le serre entre les lèvres ; avec le doigt on agite la languette, qui fournit des vibrations que l’exécutant modifie par le rétrécissement ou l’élargissement des lèvres.

Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883


 

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