Griffin (John Arnold III, dit Johnny)
Saxophonsite américain (Chicago 1928). Lionel Hampton l’engage en 1945. Deux ans plus tard, il constitue avec Joe Morris, un des trompettistes de l’orchestre, une petite formation. En 1950, il travaille avec Jo Jones et le pianiste Elmo Hope. Il joue ensuite du baryton aux côtés d’Arnett Cobb (1951). Mobilisé à Honolulu, il rencontre Trummy Young et Danny Barcelona et participe à des jam sessions. De retour à Chicago en 1953, il accompagne des chanteurs de rhythm and blues. En 1957, il fait partie des Jazz Messengers d’Art Blakey, puis se produit au Five Spot, à New York auprès de Thelonious Monk (1958). Il dirige ensuite une petite formation avec Eddie Davis (1960). Travaillant, une fois terminée cette association, comme "free lance", il décide de partir pour l’Europe avec Art Taylor (1963). Il retrouve en Scandinavie le pianiste Kenny Drew, puis s’installe à Paris.
Sa violence permet de le considérer comme le ténor le plus représentatif de la tendance "hard bop", tandis que , par son intuition et sa verve mélodiques, il s’affirme comme un improvisateur-né. Son séjour chez Monk lui a donné le goût d’une plus grande complexité mélodique.
Enregistrements : Blue Monk (avec Thelonious, 1958), Second Balcony jump (avec Eddie Davis, 1960), Soft and fury (1961), "le Printemps" de Vivaldi (avec Raymond Fol, 1965).
Dictionnaire de musique, jazz, 1958
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