Glyptique

Art de graver les médailles

Art de graver les médailles et les pierres fines. La glyptique a passé dans l’antiquité par trois phases principales. Dans la première, on se contente de graver de l’écriture sur des pierres plus ou moins dures devant servir de marques ou de cachets à de hauts dignitaires, à des prêtres ou à des rois.
Cette première période de la glyptique embrasse les deux plus grandes, sinon les deux plus anciennes civilisations, celles de l’Egypte et de l’Assyrie.

Au début de la seconde période, nous trouvons la Phénicie, la Grèce primitive et l’Etrurie ; avec ces peuples la glyptique commence à devenir un art véritable, qui pendant la troisième période atteint son apogée en Grèce au siècle de Périclès et à Rome sous Auguste.

Mais tandis que les Grecs recherchent surtout la pureté de la forme et des contours, ainsi que la beauté des traits et les lignes, les Romains s’occupent de faire valoir les riches couleurs et la transparence des pierres fines. Ce sont là deux aspirations caractéristiques du génie particulier de ces deux peuples ; l’un poursuit l’idéal par la poésie qu’il met dans son œuvre, l’autre recherche la richesse et l’éclat comme le desideratum suprême de l’art.

Suivant leur degré de dureté, on divise généralement les pierres en dix groupes principaux :

  • Le talc (1) et le gypse (2) qui se rayent à l’ongle
  • Le spath calcaire (3), le spath fluor (4), l’hépatite (5) qui se coupent au ciseau
  • Le feldspath (6), le quartz (7), le topaze (8), le corindon (9) qui se travaillent au touret et à la poudre de corindon.
  • Le diamant (10) qui se travaille au touret et avec sa propre poudre.

Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883


 

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